L’arrivée d’un nouveau sélectionneur à la tête de l’équipe de France de football s’accompagne nécessairement de multiples sentiments : l’espoir souvent, mais aussi le doute, la frustration parfois.
Celle de Laurent Blanc n’a pris pour bagages que calme et sérénité, tant les fardeaux de mépris et d’agacements sont restés fidèlement attachés aux épaules de son prédécesseur Raymond Domenech.
Il aura été au bout de ses idées ce Raymond national, et ne vaut-il pas mieux mourir avec ses idées plutôt que celles d’autres ? Même une âme passionnée, malgré tout, ne peut pas chercher ni trouver toujours d’excuses à tant de pauvreté technique et supporter cet insoutenable manque de motivation collective.
La communication semble être au centre de toute cette cacophonie.
Quel avenir pour une société dont les employés ne sont pas réceptifs aux discours et aux idées de leur supérieur ? Il serait tout de même un peu simpliste de résumer la déconfiture des Bleus à la Coupe du Monde 2010 à un problème relationnel non ? Et pourtant.
De nos jours, le management humain fait partie intégrante de toute réussite d’entreprise.
Le parcours professionnel de Laurent Blanc à lui seul invite au respect de tout amateur de football.
Mais il faudra faire vite et bien pour reconquérir le cœur des Français.
Il suffit de ne pas demander grand-chose : tout donner pour ne rien regretter.
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