Les villes vertes se multiplient aux etats unis

La Californie fait aujourd’hui figure de meilleur élève et de précurseur en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Soutenue par plusieurs États, et par une économie verte en pleine expansion, elle vient d’adopter des mesures visant à diminuer de 30%, d’ici 2016, les émissions de CO2 des véhicules particuliers.

Les initiatives se multiplient pour constituer des villes vertes (Green Town) conçues sur la base d’objectifs et de programmes environnementaux au spectre très large (qualité de l’air et de l’eau, réduction de la consommation d’électricité, constructions écologiques, santé publique, réutilisation de matériaux, qualité de l’eau et de transport propre.
Le Natural Resources Defense Council a lancé, l’an dernier, un site sur lequel figure 2000 villes grandes, moyenne ou plus modestes, ayant soutenu l’investissement dans l’énergie verte et mis en œuvre des solutions permettant de réduire la consommation d’énergie.
Les initiatives des pouvoirs politiques locaux sont nombreuses et pourraient inspirer certains élus du vieux continent.
Boston a lancé un ambitieux programme de développement de l’énergie éolienne, multipliant les projets tels que celui de l’aéroport international de Logan (ou une vingtaine d’éoliennes alimentent les installations aéroportuaires).

Austin et Chicago se sont attaqués au problème des îlots de chaleur urbains.
Ces quartiers qui souffrent d’une extrême chaleur dans la journée et d’une baisse tout aussi conséquente des températures durant la nuit (engendrant une sur utilisation des appareils de climatisation et de chauffage).
L’architecture, la consistance et la couleur des toitures expliquent ce phénomène (par temps chaud, la température d’un toit goudronné peut atteindre à 70°C).
Ces deux villes encouragent également fiscalement la réalisation de toits réfléchissants ou végétalisés, et ont décidé d’arborer davantage les aménagements urbains.
À Portland, le recyclage est devenu un principe de vie.
Ses habitants sont parmi les plus importants recycleurs au monde.
Plus de la moitié des déchets sont réutilisés (des chiffres qui laissent rêveurs y compris dans l’hexagone).
Ce sont, très probablement, les pouvoirs politiques locaux américains qui, aujourd’hui, font le plus bouger les lignes.
Une bonne raison d’espérer.