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9 avril 2020 19 h 15 min

Les traitements efficaces pour soigner la spasmophilie

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Spasmophilie ou syndrome d’hyperventilation Longtemps méconnue et peu prise au sérieux, la spasmophilie est désormais une réalité et se traduit par des crises d’angoisse aigüe pouvant aller jusqu’à l’agoraphobie dans certains cas.
Elle correspond à une peur et se produit de façon inappropriée ou disproportionnée par rapport à l’environnement.

On l’associe souvent, à tors, la crise de tétanie qui, elle, est beaucoup plus grave.
Elle a souvent été associée à manque de magnésium mais cette théorie est désormais exclue.
Le syndrome de spasmophile est dû à un déséquilibre du pH dans l’organisme ce qui provoque un dysfonctionnement du rythme cardiaque et des difficultés respiratoire.
Comment se soigner ? Le terme de spasmophilie n’existe qu’en France, dans les autres pays, on parle de crises d’angoisse.
Le problème avec cette pathologie est que les symptômes varient de 100 à 1000 différents ce qui rend le traitement difficile à cibler.
Comme cité ci-dessus, la cure de magnésium ne s’est pas avérée efficace face à ces angoisses même si les personnes concernées font toujours le rapprochement entre spasmophilie et magnésium, l’effet placebo a eu un impact conséquent pour cette maladie.

Dans un premier temps, il est nécessaire de faire un bilan sanguin afin de voir vraiment l’origine de ce mal être, une carence en est peut-être l’origine.
La fatigue peut être également liée à ces angoisses.
Si vos résultats sont satisfaisants, alors vous devrez trouver un moyen autre que le traitement médicamenteux.
Vous devrez avant tout faire face à ces angoisses en essayant de les maîtriser.
Par exemple, si vous avez peur du métro, efforcez-vous d’y aller et au fur et à mesure votre angoisse diminuera.
Sinon, pratiquer la relaxation est aussi un bon moyen de relâcher tout le stress et ainsi diminuer la probabilité de vous faire surprendre par une nouvelle crise.
On surnomme la spasmophilie de « mal du siècle », ce qui n’est pas faux.
Enfin, en derniers recours, les antidépresseurs sont indiqués également pour cette maladie mais c’est vraiment en dernier recours car la majorité de cette catégorie de médicaments comporte des effets secondaires à long terme.