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Texas Hold'em : la Cadillac du poker

Le Texas Hold’em, c’est cette variante excessivement simple (tellement simple, mais tellement profonde) du poker qui, émigrée des États-Unis, fait un ravage médiatique en Europe.
Une citation de l’un de ses illustres représentants, le champion du monde Doyle Brunson, le démontre très bien : « Il vous faut deux minutes pour l’apprendre, mais toute une vie pour le maîtriser ».

Mais quel est donc ce jeu qui nécessite toute une vie d’apprentissage pour être maîtrisé ? C’est un jeu dont l’accessibilité de ses règles n’a d’égal que la profondeur de sa technique et la complexité de la psychologie humaine.
A raison, le poker a longtemps été considéré comme un simple jeu d’argent, propice à tous les débordements financiers, pour ce que l’on appelle dans le jargon les « gamblers » (joueurs aimant parier gros).
Inscrit dans l’opinion publique comme étant un jeu malfaisant, de gangster, il fut très compliqué de parvenir à faire tomber les préjugés lorsque le Texas Hold’em commença à s’exporter Outre-Atlantique.
Mais les émissions pionnières qui commencèrent à retransmettre les plus prestigieux tournois du monde furent réellement le pilier de la rédemption, et le terreau de la popularisation de ce jeu de cartes.

Dès lors, des millions de personnes commençaient, en petits cercles privés, à faire comme les pros, organiser de petites parties pour se croire, le temps d’une soirée, au Bellagio, le plus célèbre casino de Las Vegas.
Ce qui plaît avant tout, c’est évidemment sa simplicité d’accès et d’apprentissage; mais ce qui fidélise réellement les joueurs, c’est toute cette dimension psychologique qui découle d’une succession d’affrontements par cartes interposées.
Bien plus qu’un simple jeu de bluff, le poker est une école de la vie, et il est parfaitement normal de retrouver à une table la reconstitution d’une véritable micro-société.
Une évidence froide apparaît alors rapidement : nous sommes à une table de poker, comme nous sommes dans la vie.
Ainsi, une victoire au poker est inconsciemment assimilé à une réussite professionnelle ou affective, alors qu’une défaite fait retentir les échos anxiogènes d’un cuisant échec.

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