Catégories: Actualité
|
21 mars 2020 4 h 14 min

La création d'entreprise : entre mythe et réalité

Partager

Plusieurs solutions ont été mises en place par le gouvernement français pour permettre à tout le monde de créer son entreprise.
Nous pouvons penser particulièrement au statut d’auto-entrepreneur.
Ce mot est un peu redondant puisqu’être entrepreneur est une démarche provenant de soi.
D’un point de vue administratif, c’est un peu moins le chemin de croix, puisqu’il n’y a nullement besoin d’un apport en capitaux au départ.

Il suffit juste d’ouvrir un compte professionnel dans une banque et c’est parti, il est possible de facturer ses produits ou services.
Mais ce n’est pas si simple.
En effet, si l’idée de départ vise une clientèle haut de gamme ou un type de business un peu plus « Corporate », ce statut a plutôt mauvaise image et a tendance à cantonner les entrepreneurs dans une case « revenus complémentaires ».
Pour le coup, une entreprise sans structure de capitaux, comme ce statut revient à servir de projet pour payer ses factures et non pas pour vivre.
En effet, vivre signifie pouvoir faire des projets.
Donc, aller au-delà de payer simplement ses propres charges.

Alors que trouve-t-on comme profession derrière ce statut d’auto-entrepreneur mise à part les professions libérales dites « règlementées » ? On y trouve 3% d’étudiants, des professions pouvant s’exercer à domicile comme les services à la personne, de l’aide à domicile pour personnes âgées, aux cours particuliers et soutien scolaire, mais aussi les professions du bien-être et de l’esthétisme, ou encore les professions de consultants.
Finalement, toutes ces professions ne sont pas des créations d’entreprises, mais une façon de « se mettre à son compte ».
La création d’entreprise est un autre périple et le capital de départ doit bien être présent.
Et il faut accepter une chose avant de se lancer : la possible perte de cet investissement si la mayonnaise ne prend pas.
Et un des facteurs clés de succès pour une organisation économiquement pérenne, c’est l’idée.
L’innovation c’est risqué.
Il faut effectivement créer un besoin qui n’existe pas pour le vendre et c’est un challenge que de créer l’envie.
Mais cela peut marcher.
Alors à nos cerveaux !

Les plus lus

Pour Gérald Darmanin, le refus de la nationalité à Gims est lié à un article du Code Civil.

Le journal français Libération confirme les rumeurs de ces dernières heures : le professeur Luc Montagnier est décédé à l'âge de 89 ans.

Les épreuves de spécialité du baccalauréat ont été reculées de deux mois, jusqu’à la mi-mai.

Le décret comporte une série de nouvelles mesures, laquelle devraient être détaillées par le gouvernement au cours du mois de février.

Gabriel Attal s'est exprimé à l'issu du conseil des ministres le 26 janvier que : "Les révélations faites dans ce livre sont absolument révoltantes".

Ce mouvement inspiré de celui lancé au Canada prévoit de venir dans la capitale pour protester contre les restrictions sanitaires.