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Analyse et critique du film "Dracula" de Coppola

Autour du film Un succès Le film sort en 1992 et participe à révéler des acteurs comme Winona Ryder ou Keanu Reeves, tout en comptant sur des valeurs sûres avec Gary Oldman et Stephen Hopkins.
Le pari est apparemment réussi, puisque le film de Coppola finit par gagner 3 oscars.

Cependant, Avatar également en a gagné, cela n’est pas un argument en soi.
Synopsis Le comte de Dracula, anciennement Vlad III est un vampire de quatre siècles.
Depuis son château en Transylvanie, il rumine sa peine après le suicide (et la damnation donc) de sa femme.
Il survit grâce au sang de ses quelques visiteurs.
L’un d’eux se présente un jour pour une histoire d’achat d’une église à Londres, Jonathan Harker.
Or, la promise de ce dernier est le portrait craché de l’amour perdu de Dracula.
Le vampire part donc en quête d’une nouvelle compagne à ravir au monde de la lumière qui précipite Harker, mais également d’autres personnages dans une lutte pour arrêter la créature sanguinaire.
Pour aller plus loin Le sang, la vie Le film crée une filiation entre le sang, au centre des préoccupations des vampires et la sexualité, également synonyme de vie.

Tout un travail lascif est fait autour du personnage de Mina, qui passe d’une allure de femme sage à celle de femme qui finira par être fatale.
Ce n’est plus tant la cruauté pure, animale qui guide Dracula, mais la passion, la peine qu’il essaye de combler par une filiation charnelle établie avec ses victimes.
Il va ainsi à l’encontre de tout ce que représentent ceux qui luttent pour sa disparition.
Au travers de ces personnages, Harker, Mina, le film érige tout un carcan social, une étiquette, un terreau de valeurs morales qui les oppressent (d’où l’intérêt de Mina envers Dracula).
Conclusion Malgré quelques déséquilibres, comme le temps passé sur l’histoire secondaire de Lucy ou l’inutilité de Renfield, Dracula parvient à tisser une autre interprétation de l’oeuvre de Stoker.
Les fragilités apparentes de Dracula, le travail sur l’empathie montrent que son élimination peut seulement répondre à la sauvegarde des valeurs d’une civilisation strictement judéo-chrétienne.

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