Il faut le visualiser heureux, tout comme un Sisyphe olympique. Les podiums français étaient son défi quotidien, qu’il n’a jamais cessé de chercher. Il a souhaité accumuler des pierres précieuses d’or, d’argent et de bronze. Tony Estanguet, très actif, s’est constamment surpassé pendant plus de deux semaines. Il a sillonné l’Ile-de-France avec son chauffeur et une escorte policière. Aucune place ne lui a échappé, de Seine-Saint-Denis aux Yvelines, par des lieux symboliques de la capitale. Il semblait plus attiré par les médailles françaises que Emmanuel Macron ou la mascotte Phryge, présent partout. Avec son sourire ridant son visage, il a cherché à capter leur brillance.
Il a été vu partout. À Nanterre, il blaguait avec le nageur « légendaire » Léon Marchand. À Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), il était aux côtés des Français du BMX Racing, célébrant leur « triplé incroyable ». Il a personnellement félicité « la grandiose Pauline » Ferrand-Prévot pour la première médaille d’or individuelle française, avant que la cycliste n’ait eu le temps d’enlever son casque.
Tony Estanguet, réalisateur et assistante de production, a célébré avec les volontaires indispensables des Jeux Olympiques, prenant le temps de prendre des selfies, de s’associer à des athlètes comme le jeune joueur de ping-pong, Félix Lebrun, et d’exprimer son admiration pour ceux qui ont remporté des médailles en canoë-kayak. Il a également montré son enthousiasme physique avec Teddy Riner, judoka que l’on voit souvent, laissant transparaitre une émotion sincère lors de sa nouvelle victoire. Un peu plus tard, on l’a vu offrir son soutien à l’équipe française lors de la finale de basket-ball 3×3, avec la présence notable de Pau Gasol, ancien joueur de la NBA et membre actuel du Comité International Olympique, ainsi que le roi d’Espagne, Felipe VI. Tony Estanguet semble à l’aise avec les sportifs et les figures du pouvoir, toujours surveillé par une photographe.
Sur les réseaux sociaux, les célébrations de Tony Estanguet pour chaque médaille remportée étaient presque personnelles, laissant peu de place à ceux qui n’ont pas réussi à en obtenir. Le triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012) et président actuel du Cojop à Saint-Denis, a partagé ses pensées en 2022 avec le site Le Monde. Paraphrasant ses propos : « Mon rôle est de motiver, de rester optimiste. J’ai quand même le meilleur emploi. Moi, les Jeux ont changé ma vie ». Il en a d’abord fait l’expérience en tant qu’athlète, mais aujourd’hui, il est l’un des dirigeants de l’événements sportifs les plus importants au monde.
Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France de rugby, Philippe Saint-André, a beaucoup de respect pour son prédécesseur Marc Lièvremont qui a guidé contre vents et marées le XV tricolore en finale de la dernière Coupe du monde de rugby.
Tout va bien pour les Chicago Bulls. En battant à domicile les Pacers d'Indiana (92-72), la bande de Joakim Noah empoche du même coup une septième victoire d'affilée. Les blazers de Nicolas Batum ont eux battu les Hornets de Charlotte ( 86-74).
Le match des étoiles, qui avait lieu cette nuit à Orlando, a vu les meilleurs joueurs de la conférence Ouest, s'imposer face à ceux de l'Est, sur le score de 152-149.
Le tennisman français Nicolas Devilder qui a arraché sa qualification pour le troisième tour de Roland Garros en battant l'Allemand Michael Berrer en trois sets (7-6, 6-4, 6-2), affrontera Novak Djokovic, un rendez-vous qu'il attend avec impatiente.