Les plans pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris progressent, avec seulement soixante-dix jours avant le début des événements sportifs. En plus du lancement de nouvelles installations sportives et urbaines, des mesures de circulation ont commencé à être mises en place, comme la fermeture de certaines routes. À partir du 17 mai, il sera interdit de circuler en voiture sur l’axe nord-sud de la place de la Concorde, le pont Alexandre-III et l’avenue Gallieni, situés dans le centre de Paris dans les 7e et 8e arrondissements, jusqu’en septembre 2024.
Les travaux de construction sont bien avancés à la place de la Concorde, où auront lieu les épreuves de BMX freestyle, de breaking, de skateboard et de basket 3 × 3. À partir d’aujourd’hui, plus aucune circulation n’est autorisée sur cet axe, y compris pour les piétons et les cyclistes. Le métro ligne 12 ne s’arrête plus à la station Concorde – pour y accéder, il faudra désormais descendre à la station Madeleine et continuer à pied. Le site restera ouvert aux voyageurs des lignes 1 et 8 jusqu’au 17 juin, avec une fermeture définitive prévue le 1er juin et une réouverture partielle à compter du 7 septembre.
Le pont Alexandre-III est le premier à être fermé, en préparation pour les épreuves de cyclisme, de triathlon, de natation marathon et de paratriathlon. Les piétons pourront encore l’utiliser mais les véhicules devront attendre le 20 septembre.
L’avenue Galliéni sera inaccessible jusqu’au 25 septembre, car elle servira de scène pour les compétitions de vélo, de tir à l’arc et de marathon (valide et para) aux côtés des pelouses de l’Esplanade des Invalides. En préparation pour ces événements, le rond-point du Bleuet-de-France fermera le 30 mai suivant de la décision de la mise en sens unique de la rue de Grenelle, suivi de la partie de la rue de l’Université située entre la rue Fabert et la rue Constantine qui fermera le 17 juin.
Lisez tous nos articles sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour tout savoir sur les mesures de sécurité, y compris les dispositions anti-drone, les risques de cyberattaques, et les préparatifs urgents médicaux. Le site des jeux fournira des informations sur la manière dont vous pouvez vous déplacer pendant les jeux avec des QR codes.
En termes de transport, la région d’Ile-de-France envisage de financer le transport des accrédités pendant les Jeux. Les aéroports de Roissy et d’Orly seront mis à l’épreuve pendant cette période, de même que les autres modes de transport dans l’Ile-de-France.
Les constructions liées aux Jeux Olympiques poursuivent leur cours, avec deux projets qui sont surveillés de très près. Le Village Olympique de Paris 2024, quant à lui, prendra place en Seine-Saint-Denis.
L’équipe organisatrice du village olympique est engagée dans une lutte contre la montre logistique. Bernard Thibault souligne que l’objectif des Jeux 2024 est de prouver que les grands événements peuvent coexister avec des droits sociaux respectables.
Des athlètes, comme le nageur Léon Marchand, qui est la meilleure chance de la France pour des médailles, sont en pleine préparation. Selon son entraineur, Bob Bowman, il s’entraine actuellement mieux que jamais.
Lucille Gicquel, une joueuse de Volleyball, peaufine ses compétences en Turquie avant le premier match olympique de l’équipe de France. Aux Jeux paralympiques de Paris, Cyrille Chahboune et d’autres volleyeurs français participeront pour la première fois en position assise.
Janja Garnbret, surnommée la « meilleure grimpeuse de tous les temps », devient une icône en Slovénie. Clarisse Agbégnénou se prépare pour sa dernière initiative olympique.
La question des athlètes russes et biélorusses, tels que les jumelles Maryna et Vladyslava Aleksiiva, prodiges de la natation synchronisée qui cherchent à «présenter l’aspect combatif de l’Ukraine » suscite des débats. La Russie, en dépit d’une division interne sur la question, n’exclut pas sa participation aux JO.
Thomas Bach, président du CIO, exprime sa crainte d’une montée d’agressivité du gouvernement russe envers le Comité, les Jeux et lui-même.
La billetterie populaire, gérée par l’État et les collectivités locales, fait face aux défis de la logistique.
La distribution des billets gratuits aux handicaps par le gouvernement s’avère difficile.
Plus de 90% du budget de recettes du comité d’organisation est finalisé, a confirmé Tony Estanguet. Cependant, il y a eu des augmentations de salaire pour les dirigeants du comité d’organisation des Jeux.
Afin de réaliser des économies, les organisateurs cherchent à obtenir l’aide de collectivités partenaires.
Par ailleurs, Tony Estanguet, à la tête des jeux, est désormais visé par la justice tout comme les quatre dirigeants du comité d’organisation.
Certaines communes sont mécontentes des coûts et des exigences nécessaires pour accueillir le relais de la flamme olympique.
En ce qui concerne les Jeux paralympiques, le gouvernement cherche à accélérer la mise en place des mesures d’accessibilité.
Dans le district de La Seine-Saint-Denis, au regard des Jeux, on observe un intense débat entre le soutien et l’inquiétude concernant la transformation du parc Georges-Valbon. Le Red Star Rugby de Saint-Ouen a perdu l’usage de son stade en raison des Jeux.
Le sort des étudiants dont les logements ont été réquisitionnés reste incertain à Paris en raison des Jeux à venir. Les associations de lutte contre la pauvreté s’inquiètent d’un potentiel « nettoyage social ».
De plus, l’Adidas Arena, la nouvelle salle de la porte de la Chapelle, a été inaugurée avec enthousiasme. Les Jeux ne se limitent cependant pas à Paris et à la Seine-Saint-Denis.
À Marseille, les dirigeants politiques sont en compétition pour l’attention olympique. Les secteurs nord de la ville sont à la fois proches et éloignés des Jeux. À 55 jours de l’événement, les habitants de la Meuse sont encouragés à se mobiliser avant l’arrivée de la flamme olympique. Par contre, la Martinique et la Guadeloupe ressentent une montée de l’enthousiasme olympique malgré la distance.
La Polynésie, avec Teahupoo en particulier, se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de 2024, mais craint l’afflux touristique. En terme d’enjeux environnementaux, le bassin d’Austerlitz a été inauguré dans le cadre des efforts pour rendre la Seine propre à la baignade. L’objectif est de réduire de 75% la pollution bactériologique, selon la ministre des sports.
Toutefois, la menace d’un été caniculaire fait craindre une atmosphère accablante pendant les Jeux. Dans ce cadre, un des défis de Paris 2024 est de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis lors des Jeux. Les organisateurs des JO s’efforcent de préparer des plans pour faire face à une possible canicule.
Les Jeux mettent également en relief des enjeux sociétaux. À moins de trois mois de l’événement, le recrutement rencontre toujours des difficultés. Un guide d’accessibilité pour les personnes handicapées a été lancé par le gouvernement. Cependant, les opposants aux JO ont du mal à mobiliser des soutiens. Loin de l’extravagance des Jeux, la réalité des cours d’éducation physique dans un collège de Montreuil est éloignée. De plus, la situation préoccupante des piscines en France soulève des questions alors que le sport est considéré comme une cause nationale d’importance.
Laisser un commentaire