Emmanuel Macron a continué le mardi 3 septembre ses séances de discussion pour trouver une nomination au poste de Premier ministre qui ne serait pas directement rejetée par l’Assemblée nationale. Plus de cinquante jours après le deuxième tour des élections législatives, il n’y a toujours pas de candidat clair pour succéder à Gabriel Attal à Matignon.
La situation paraît complexe. Macron a examiné l’idée de choisir l’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, puis Thierry Beaudet, le président du CESE. Mardi, il a encore une fois envisagé de nommer Xavier Bertrand, le dirigeant de la région des Hauts-de-France, ce qui a provoqué la réaction de plusieurs partis, du RN à LFI, y compris la droite représentée par Eric Ciotti.
Mardi soir, le Parti socialiste a rejeté l’idée de ne pas censurer un gouvernement dirigé par Bernard Cazeneuve. À droite, les dirigeants des Républicains, qui étaient auparavant contre toute forme de participation à un gouvernement ou une coalition, ont finalement accepté la possibilité de Xavier Bertrand, tout en déclarant qu’elle n’était probablement pas viable.
Pour couronner le tout, mardi soir, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a déclaré sa candidature pour les élections présidentielles de 2027.
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Résumé. Emmanuel Macron poursuit les consultations, avec les possibilités de Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve pour Matignon toujours à l’étude.
Analyse. Marine Le Pen, mise à l’écart dans le choix du Premier ministre, se présente comme la protectrice de l’Assemblée nationale.
Commentaire. « En refusant de participer au processus démocratique, bien qu’ imparfait, persuadé que la solution parfaite ne peut provenir que de lui, Emmanuel Macron s’est privé d’options. »
En plein milieu d’une crise politique, le gouvernement envisage de repousser l’achèvement du budget 2025. Doit-on respecter un délai pour proposer un nouveau gouvernement? Emmanuel Macron a-t-il la liberté de choisir le premier ministre à sa guise? Nous répondons à vos interrogations.
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