Moncef Marzouki, opposant historique de l'ancien président Ben Ali, a prêté serment ce matin devant l'assemblée constituante avant de succéder au président Foued Mebazaa, président par intérim depuis la chute du dictateur.
Moncef Marzouki, opposant historique de l’ancien président Ben Ali, a prêté serment ce matin devant l’assemblée constituante avant de succéder au président Foued Mebazaa, président par intérim depuis la chute du dictateur.
Sur les 202 membres de l’assemblée qui votaient 153 avaient désigné Moncef Marzouki comme prochain président de la Tunisie. Celui qui s’est allié avec le parti islamiste modéré Ennahda, a réfuté les arguments l’accusant d’avoir pactisé avec le diable dans le but d’obtenir le fauteuil présidentiel. Déclarant qu' »il ne faut pas les prendre pour les talibans de la Tunisie, c’est quand même une fraction modérée de l’islamisme« .
Le parti Ennahda avait remporté les élections législatives d’octobre suscitant de vives inquiétudes chez les partisans de la révolution tunisienne et chez les démocrates.
Le nouveau président a tenu à rassurer le peuple tunisien lors d’une allocution télévisuelle, expliquant que tout serait mis en oeuvre pour résoudre le problème du chômage et pour relancer l’activité économique du pays.
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