Le chef de l'Etat, est parti de Toulouse, où il s'entretenait avec les habitants du quartier du tueur présumé, pour aller présider à Montauban, la cérémonie en hommage aux militaires tués.
Le chef de l’Etat, est parti de Toulouse, où il s’entretenait avec les habitants du quartier du tueur présumé, pour aller présider à Montauban, la cérémonie en hommage aux militaires tués.
Le Président de la République a présidé à Montauban, une cérémonie d’hommage, dans la cour d’honneur du 17ème régiment parachutiste. Cérémonie à laquelle ont assisté les candidats à la présidentielle, François Hollande, Eva Joly, François Bayrou, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan.
Dans son éloge funèbre, Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux trois militaires tués : « Un soldat français sait qu’il peut mourir pour la France, pour que vivent les valeurs de la France. Un soldat français connaît le sens du mot sacrifice car il connaît le sens du mot devoir« .
Il a aussi rendu hommage à l’Armée : « Le 15 mars 2012, le tueur a pris pour cible trois de nos soldats. (…) Nous savons aujourd’hui que c’était bien des soldats que l’assassin voulait tuer. Ils ont été abattus car ils étaient l’Armée française. C’est elle que le tueur a visé, et c’est la République qui a été touchée« .
Le chef de l’Etat a ajouté : « Je veux dire que si des communautés ont été prises pour cibles, ce sont des enfants, des soldats, des Français qui ont été assassinés.(…) Cet homme voulait mettre la République à genoux. La République n’a pas cédé (…) Ses crimes ne demeureront pas impunis ».
Nicolas Sarkozy a terminé son élocution par ces phrases : « Nous devons rester rassemblés, en aucun cas ne céder à l’amalgame ou à la vengeance. Nous le devons à toutes les victimes. Nous le devons à notre pays« .
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