La préfecture de Haute-Savoie a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) le mardi 10 septembre que quatre alpinistes – deux originaires de Corée et deux d’Italie – ont été trouvés morts d’épuisement après avoir été pris au piège pendant trois jours près du sommet du Mont Blanc en raison du mauvais temps. Malgré les conditions météorologiques adverses qui ont entravé l’accès au site, les secouristes ont d’abord localisé les deux Coréens, suivi de près par les Italiens.
Depuis le samedi, aucun contact n’avait pu être établi avec ces alpinistes. Le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) avait été alerté le samedi après-midi lorsque ces trois équipes se sont retrouvées en situation précaire près du sommet du Mont Blanc en raison des conditions météorologiques défavorables. Demenant une importante mobilisation des secours, une équipe de deux Coréens a réussi à être évacuée le dimanche matin à une altitude de 4100 mètres près du col de la Brenva.
Cependant, l’aggravation des conditions météorologiques n’a pas permis aux secours d’intervenir sur le terrain pour les deux autres équipes composées des deux autres Coréens et des deux Italiens. Selon un responsable du PGHM, ils ont pu « localiser et avoir brièvement un échange téléphonique avec les deux Italiens situés sur la face nord du Mont Blanc à une altitude de 4600 mètres » avant que la communication ne soit coupée.
Mardi matin, les autorités ont informé que, malgré leurs efforts, les recherches n’avaient rien donné en raison du mauvais temps. « Un essai a été fait pour effectuer une reconnaissance aérienne ce [mardi] matin depuis Chamonix avec un hélicoptère. Cependant, les secours ont été contraints de faire demi-tour, ne pouvant franchir la couche de nuages », a déclaré la préfecture.
Un autre départ d’avion était programmé pour l’après-midi depuis Annecy, dans l’espoir d’une météo plus clémente. De leur côté, les secours italiens avaient commencé leur mission « par voie terrestre » dans la matinée, toujours d’après les informations de la préfecture.
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