Mardi 11 juin, une lettre ouverte a été adressée par plusieurs centaines de parents de soldats au ministre israélien de la défense, Yoav Gallant. Ils incitaient les guerriers à « désarmer et revenir immédiatement à la maison ». Cette demande s’est ajoutée aux missives envoyées aux autorités israéliennes ou aux médias locaux par les familles de militaires et même des combattants eux-mêmes, dans lesquelles ils exprimaient leur mécontentement suite à l’approbation d’un projet de loi concernant la réforme des clauses d’exemption de service militaire pour les jeunes d’origine ultraorthodoxe par la Knesset (Parlement) israélien.
La loi, datant de 2022, vise à augmenter progressivement et de manière limitée la conscription des haredim, ceux qui « craignent Dieu », faisant face à une critique croissante de la société israélienne contre l’idée même d’une exemption.
Ces tensions ne sont pas récentes, mais la situation de la mobilisation liée à la guerre les a exacerbées. Les questions soulevées par ces missives sur les réseaux sociaux n’ont aucun lien avec la situation à Gaza, où la guerre que mène Israël depuis l’assaut meurtrier du Hamas le 7 octobre 2023 est dans son neuvième mois. Cependant, les lettres revendiquent leur opposition à la conduite des opérations militaires. Qu’expriment-elles exactement ? Des points de vue jamais exprimés depuis le 7 octobre, en ces termes, dans un contexte qui ne doute pas de la justification de la guerre, mais qui critique la façon dont ses dirigeants, y compris le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, la mènent.
« Une communication venant de « parents de soldats provenant de diverses unités », destinée au ministère de la défense, porte un titre clair : « Sujet : Notification de l’arrêt du soutien au combat. » Ce message est le produit du « vote de la soirée précédente à la Knesset, approuvé par une majorité de 63 membres, et suite à la mort tragique de quatre braves combattants » – des soldats qui ont perdu la vie à Gaza la veille, ce qui porte le total à 398 militaires décédés lors de l’offensive terrestre depuis octobre. Les parents terminent par un ordre : « Nos enfants soldats sont avisés qu’ils doivent arrêter le combat. »
La semaine passée, d’autres messages avaient circulé, provenant également de parents de militaires, plaidant devant la Cour suprême la nécessité pour l’armée de « recruter les étudiants des yeshivas » (les centres d’apprentissage de la Torah et du Talmud), soit les ultra-orthodoxes (13 % de la population).
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