Le 13 mars, Gabriel Attal s’est exprimé lors du conseil d’administration de Sciences Po, critiquant l’école prestigieuse et la menaçant de sanctions financières. Valérie Pécresse, ancienne ministre de l’éducation et présidente de l’Ile-de-France, a suivi son exemple en annonçant le 29 avril son intention de suspendre la contribution financière de la région. Des représentants de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont également sanctionné la branche de Menton (Alpes-Maritimes).
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est connu pour ce type d’intervention politique dans le domaine universitaire. Chaque fois, la justification est la même : une manifestation étudiante, une réunion accusée de « wokisme », « islamo-gauchisme » ou « antisémitisme », basée sur de fausses informations diffusées par les réseaux sociaux, l’extrême droite, la diplomatie israélienne ou des médias orientés par CNews. Ces suppositions ne correspondent pas à la réalité des événements sur le terrain. L’occupation de l’amphithéâtre Boutmy à Sciences Po le 12 mars a reçu une grande attention médiatique et politique, malgré le fait que c’était une tromperie relayée par l’Elysée et Matignon.
Depuis que Emmanuel Macron a commencé sa campagne contre le « wokisme », la « théorie du genre » et les « études postcoloniales » en 2020, le monde politique s’est emparé de l’université. Cependant, cette classe politique l’occupe sans être expulsée par les CRS, avec une exception pour Jean-Luc Mélenchon, qui aurait peut-être dû choisir d’autres lieux pour ses rassemblements que les amphithéâtres.
L’historien italien Luciano Canfora a comparu devant le tribunal de Bari le 16 avril en Italie, accusé par Giorgia Meloni en raison d’une présentation dans laquelle il a souligné les liens jamais démentis entre son parti, Fratelli d’Italia, et la République de Salo (créée par le régime fasciste dans le nord de l’Italie en 1943). D’autres fonctionnaires du gouvernement ont entamé des actions en justice contre les médias d’État, les établissements culturels, des présentateurs populaires, des journalistes d’investigation, des caricaturistes et des universitaires, y compris la philosophe Donatella Di Cesare.
En outre, il est de plus en plus ardu d’exprimer des opinions concernant la Palestine au sein des institutions académiques en Israël. Par exemple, Nadera Shalhoub-Kevorkian, professeure à l’Université hébraïque [de Jérusalem], est souvent interrogée par les services de sécurité et risque l’emprisonnement.
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