En France, l’Assedic existe depuis le XIXe siècle.
Ses prestations sont destinées à aider et soutenir les demandeurs d’emploi, ou à les aider à intégrer le monde du travail, à plusieurs conditions : Vous avez travaillé dans une ou plusieurs entreprises cotisant au régime d’assurance chômage.
Vous n’avez pas quitté votre emploi volontairement, et vous en recherchez un activement et en permanence.
Vous êtes inscrits comme demandeurs d’emploi, ou vous suivez une formation qualifiante pour obtenir un boulot.
Vous êtes en pleine forme.
Vous résidez sur le territoire français, en métropole ou dans les Dom-Tom.
Vous avez travaillé 122 jours, ou 610 h, dans les 28 mois qui précèdent votre fin de contrat (pour les moins de 50 ans), ou dans les 36 mois si vous avez dépassé la cinquantaine.
Vous pouvez alors prétendre à une durée d’indemnisation de 4 mois (pour 122 jours de travail) à minima, ou de 24 mois (pour 750 jours de travail) au maximum, toujours si vous avez moins de 50 ans, et 36 mois et demi maximum, si vous avez dépassé la cinquantaine.
L’allocation d’aide de retour à l’emploi (ARE) s’appuie sur les salaires, primes comprises.
La période de référence prise en compte est de 12 mois.
Le paiement s’opère sur le salaire journalier de référence (SRJ).
Le SRJ additionne les salaires sur la période de calcul, divisé par 365 jours (desquels sont retranchés les jours d’absence et les jours sans contrat de travail).
L’ARE est assujettie à la CSG (contribution sociale généralisée) et à la CDRS (contribution au remboursement de la dette sociale).
Bon courage !
Pour Gérald Darmanin, le refus de la nationalité à Gims est lié à un article du Code Civil.