Sa biographie Georges Joseph Van Sluÿters, alias Georges de Feure, est né le 6 septembre 1868 à Paris.
Mort en 1943, Georges de Feure était un artiste français, son père était hollandais et sa mère belge.
En 1870, sa famille est obligée de quitter la France et d’émigrer à cause de la guerre franco-prussienne, qui commença le 19 juillet 1870 pour finir le 29 janvier 1871.
Cependant, Georges de Feure revint s’installer à Paris en 1889, à Montmartre, et se mêle à la Bohème parisienne.
Très vite, il devient proche de Claude Debussy, Érik Satie et Maurice Ravel, de talentueux compositeurs.
Par ailleurs, ses œuvres sont marquées par l’influence qu’ont eue les poèmes de Baudelaire et les romans de Rodenbach sur l’artiste.
Au cours des années 1890, Puvis de Chavannes, célèbre peintre français du mouvement symboliste, reconnaît de Feure comme une figure majeure de ce même mouvement.
De Feure représenta à de nombreuses reprises la Femme Fatale, caractéristique du mouvement de l’Art Nouveau.
Grâce aux affiches qu’il créa lorsqu’il était affichiste et de son talent en tant que peintre symboliste, Siegfried Bing, un marchand d’art, l’engage et lui confie la réalisation de la façade d’un bâtiment faisant partie intégrante de l’Exposition universelle de 1900.
La façade et l’intérieur de ce pavillon de l’Art Nouveau seront ainsi réalisés par de Feure.
La critique encense de Feure, notamment pour ses meubles installés dans le boudoir, car elle y voit les racines et l’excellence de l’art français.
En 1903, une grande exposition partagée entre Paris, Hambourg et La Haye lui sera dédiée.
De 1900 à 1920, il conçoit de nombreux ensembles décoratifs et met sur pied une entreprise de construction d’aéroplanes.
Ses intérêts se tourneront également vers la confection de décors et des costumes pour le théâtre.
Aux suites d’une longue maladie, il sollicite le ministère des Beaux-Arts français afin que ce dernier accepte d’intégrer deux de ses œuvres picturales à la collection nationale.
Sa demande est refusée et George de Feure décède le 26 novembre 1943, pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Sa bibliographie Georges de Feure est l’auteur de « Georges de Feure, maître du symbolisme et de l’Art nouveau », publié post-mortem en 1992 et disponible aux éditions ACR Éditions.
De 1890 à 1905, il écrit « Du symbolise à l’art nouveau ».