Réalisée auprès de 12 fumeurs volontaires, l’étude a consisté à suivre la progression des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui sont des substances toxiques contenues dans la fumée de tabac.
En se penchant sur le cas particulier du Phénanthrène, une de ses substances, les chercheurs découvriront avec stupéfaction qu’il engendre des modifications génétiques pouvant causer le cancer de façon très rapide.
Le seuil de dangerosité du Phénanthrène dans le sang est atteint en seulement une demi-heure après avoir fumé.
On note également qu’il s’agit du Phénanthrène issu des premières bouffées de tabac inhalées.
Dans les conclusions de leurs travaux, ces scientifiques soulignent que l’effet est si rapide qu’il s’apparente au résultat qu’on aurait obtenu si le produit avait été injecté par voie intraveineuse.
Pour eux, ceci constitue un sévère avertissement à l’endroit des fumeurs.
Tous les ans, ce sont au moins 10 millions de nouveaux cas de cancer du poumon qui sont diagnostiqués.
Progressant très rapidement, le cancer du poumon tue plus que les autres cancers.
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