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15 avril 2020 7 h 45 min

Le HPV un dangereux virus à l'origine de nombreuses IST

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Comment se transmet le HPV ? Aujourd’hui, on dénombre près de 200 génotypes de HPV.
La transmission de certains d’entre eux se fait par voie sexuelle.
Dans ce cas, ce sont les muqueuses génitales qui sont attaquées.
La contamination peut également se faire par la peau.
Dans ce cas, la maladie se manifeste par des verrues plantaires ou vulgaires.

Si l’on s’intéresse à l’infection d’origine sexuelle, la manifestation la plus courante se présente sous la forme de condylome acuminé, également connu sous le nom de verrue génitale.
Le danger de cette catégorie de HPV réside dans le fait qu’elle constitue l’un des facteurs du cancer du col de l’utérus.
Aujourd’hui, les scientifiques expérimentent l’usage du HPV vaccin afin de lutter contre ce mal dévastateur.
Il existe également un autre mode de contamination : celle qui se produit au moment de l’accouchement.
Dans ce cas, la mère transmet le virus à son enfant.
Ce phénomène est néanmoins très rare.
Comment diagnostiquer le HPV ? Il existe différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour diagnostiquer le HPV.

Le plus courant est l’examen direct au niveau des organes génitaux externes.
Pour ce faire, le praticien fait appel à coloscope.
Il se peut que celui-ci ait recours à une solution d’acide acétique à 5%.
Pour établir un diagnostic d’infection d’origine sexuelle à HPV 16 ou 18, le laborantin a recours à une recherche d’ADN viral.
Il utilise une technique de « capture hybride », à l’aide d’un frottis.
Si le résultat est positif, le virus est bien présent.
Cela ne permet néanmoins pas d’affirmer que le patient va développer un cancer dans l’avenir.
Le diagnostic peut également se faire par l’intermédiaire d’un dépistage d’ARNm viral.
Celui-ci est réalisé directement au niveau des cellules humaines.
On notera au passage qu’il s’agit d’un nouveau test qui permet d’obtenir des résultats précis.
Il est par ailleurs, utile de souligner que ce test ne s’achète pas auprès des pharmacies.
En cas de suspicion, il faut se rendre auprès d’un laboratoire spécialisé.
Seul ce type d’organisme à pouvoir déterminer si l’on a été infecté ou non.