Des clips passent via les médias.
Des affiches sont placardées et un numéro d’appel d’urgence existe : le 3919.
Néanmoins, « les femmes battues et harcelées », puisque c’est ainsi qu’on les nomme, ont du mal à franchir la porte d’un commissariat pour y déposer plainte, à composer ce numéro d’urgence et quand bien même elles y parviendraient, à quitter le domicile conjugal.
La première gifle On ne comprend rien.
Cela fait mal.
L’homme frappe fort.
On se demande pourquoi.
Bien sûr, une dispute s’est déroulée auparavant, partie de rien ou de si peu.
La mémoire n’en a pas retenu l’origine.
Elle a seulement enregistré ce bruit sec sur la joue gauche près de l’oeil, les insultes qui pleuvent.
Les larmes coulent : douleur, peur, incompréhension, humiliation ? Et puis, ce regard de l’homme un peu fou, les yeux brillants de colère.
Le bras retombe.
L’homme se calme peu à peu tandis que la joue et l’oeil bleuissent.
Il prononce alors des mots qui expliquent, accusent, des mots convainquants.
Et cette première gifle, la femme finit par croire qu’elle en porte l’entière responsabilité et que ce ne fut qu’un incident ponctuel.
Mais, la femme se trompe.
Il y a une deuxième gifle puis des coups, d’autres insultes, des menaces, du harcèlement moral.
Et peu à peu, la femme tombe dans un gouffre, dont elle croit ne pouvoir s’extraire.
Elle a honte.
L’homme est destructeur, manipulateur.
Elle sait que si elle en parle à ses proches, ils ne la croiront pas, du moins pas totalement.
L’homme, en public, est agréable, souriant, prévenant.
On ne peut imaginer qu’il existe en lui deux êtres aussi distincts ? Elle porte forcément une part de responsabilité.
Et le pire c’est qu’elle en est convaincue.
Lorsque la femme n’en peut vraiment plus, elle essaie de réagir, mais l’homme l’a tellement culpabilisée qu’elle se sent paralysée.
Nombre de fois, elle est passée devant le commissariat sans oser y pénétrer.
Nombre de fois, elle a composé le numéro d’urgence, mais est restée muette.
Et lorsqu’elle ose enfin, elle n’arrivera pas à quitter le domicile.
Alors, refuser la première gifle, c’est sauver sa vie.
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