Qu’est ce que la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques est une maladie neurologique du système nerveux central qui se manifeste par une activité anormale de certains anticorps dirigés contre la gaine de myéline (enveloppe qui recouvre les neurones du système nerveux périphérique).
Elle touche environ 80 000 personnes en France, auxquelles viennent s’ajouter environ 2 000 nouveaux cas chaque année.
La plupart des personnes touchées sont des jeunes adultes de 20 à 40 ans, dont une majorité de femmes (les deux-tiers).
Plusieurs symptômes peuvent permettre de suspecter la SEP : troubles de la marche, démarche ébrieuse, vertiges.
troubles de la vision.
troubles génito-sphincteriens.
grande fatigue.
troubles de l’humeur.
Différents examens permettent de diagnostiquer la SEP : examens neurologiques, tels que les potentiels évoqués.
parfois la ponction lombaire.
Toutefois, le meilleur examen reste l’IRM.
Il est dur de vivre avec la SEP à cause de ces phases de poussées et de rémission.
De plus, elle est aussi la première cause non traumatique de handicap sévère chez les jeunes adultes.
Comment lutter contre cette maladie ? Il existe plusieurs traitements qui permettent de lever l’inflammation et de ralentir l’évolution de la maladie tout en prévenant les poussées à venir.
Certaines personnes peuvent avoir peur de se battre mais les traitements ne font pas tout.
Le mental aide aussi à combattre cette maladie.
Plusieurs personnes peuvent, outre le corps médical, avoir tendance à se rendre sur des forums de sclérose en plaques.
Toutefois, il faut utiliser cet outil avec méfiance puisque les « malades » n’ont pas tous la même évolution et les mêmes traitements.
Pour cela, l’entourage de la personne est primordial pour prolonger le combat car le patient a beaucoup besoin de soutien au niveau émotionnel et affectif.
Aussi, il faudra pouvoir se faire seconder pour les plus grosses tâches et ainsi gérer son énergie pour toute la journée.
Il est aussi recommandé d’être accompagné par un psychothérapeute et de se rendre régulièrement chez un kinésithérapeute pour ne pas perdre en mobilité.
Enfin, plusieurs associations viennent en aide aux malades et les soutiennent dans ce combat contre la maladie.
Pour Gérald Darmanin, le refus de la nationalité à Gims est lié à un article du Code Civil.