Se préparer à écrire La peur de la page blanche, la peur de « mal écrire », Il faut dédramatiser cela, faciliter l’accès à l’écriture.
Quelques trucs : Faire parler l’enfant d’une chose qui l’intéresse ou qu’il connait bien (n’importe quoi, un match de foot, lui faire le soir raconter sa journée, ce qu’on pourrait améliorer autour de lui), devant un magnétophone à son insu.
Lui faire écouter puis transcrire.
Puis un peu remanier compléter ou corriger.
Voici les leçons qu’il en tirera : « Si je peux parler, je peux tout aussi bien rédiger » et « Pour écrire, pas besoin de faire de grandes phrases ».
« Qu’est-ce que tu ferais si tu pouvais traverser les murs ? Te rendre invisible ? Etc.
L’enfant s’intéresse.
Détourne son attention de la feuille blanche Lui faire retranscrire ce qu’il entend.
Dès le sujet donné, s’y mettre Commencer au brouillon, par les idées qui viennent immédiatement à la tête.
Surtout pas par l’introduction, ce qui bloque paralyse Le lendemain, de nouvelles idées viendront, etc.
Il se rendra compte qu’il y a une maturation, une décantation, que la nuit porte conseil (ou le subconscient).
Avoir un carnet toujours sur soi, pour noter n’importe quand ses bonnes idées La correction, la note arrivent trop tard pour être utiles.
Il faut féliciter immédiatement l’enfant quand il a une bonne idée.
Quand il s’égare, lui poser des questions et le faire réfléchir, mais sans reproches ni critiques.
Raconter Très sécurisant, le truc des journalistes, les 5 « W » : Who ? What ? why ? Wen ? Where ? : Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Où ? Quand ? Pour amorcer la suite deux phrases clefs des scénaristes hollywoodiens : « Oui, mais… » et « Alors ? » ou « Et après ? » Décrire Voir ce qui est à décrire.
S’en éloigner.
Et décrire.
Puis revenir À quoi cela ressemble ? Comparer Celaa me plait, cela ne me plait pas.
Pourquoi ? Que pourrait-on changer ? Avec un dictionnaire, enrichir le vocabulaire.
Savoir nommer ce qu’on voit.
Les corrections grammaticales et orthographiques, de style (répétitions) seulement à la fin.