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Qu'est-ce qu'une phéromone ?

L’origine et définition d’une phéromone Le mot vient du grec pherein (transporter) et horman (exciter).
Les phéromones sont des molécules très volatiles qui transportent des messages entre individus d’une même espèce.
Elles sont produites par des glandes exocrines (externes) à la différence des hormones produites par les glandes endocrines (internes).

Le nom de phéromone a été attribué par Karlston et Lüsber qui ont finalisé en 1959 cette communication chimique que l’entomologiste Fabre avait déjà pressentie en 1911.
La même année, l’Allemand Butenandt extrayait une phéromone chez des femelles de ver à soie.
Les différentes sortes de phéromones – leur utilité Les phéromones existent chez certains végétaux et dans toutes les espèces animales.
Elles ont un rôle essentiel dans l’accouplement et la vie en colonie, notamment chez les fourmis et les abeilles.
Chez les insectes, elles sont détectées par les antennes ; chez les mammifères et les reptiles, par l’organe voméronasal situé à l’intérieur du nez.
Les biologistes définissent deux sortes de phéromones : Les incitatrices influencent le comportement (pour la communication et l’organisation), Les modificatrices influencent la physiologie (principalement pour la défense).

Elles servent aussi bien à marquer un territoire (glandes urinaires) qu’à prévenir d’une attaque ou encore à baliser une piste (pour la nourriture par exemple).
Les phéromones de synthèse A partir des travaux des chimistes Barton et Zard, les phéromones de synthèse apparaissent dans les années 80.
Elles servent surtout à préserver les cultures contre les insectes en écartant les mâles des femelles.
Cette technique évite les inconvénients des pesticides.
Une autre application dans l’apiculture permet de remplacer la reine dans la ruche.
Les composants émis par ses glandes mandibulaires ont été reproduits chimiquement et appelés QMP (Queen Mandibular Pheromon).
Les expériences scientifiques ont montré peu de différences dans les colonies avec reine ou avec QMP.
Les phéromones humaines L’organe voméronasal existe aussi chez l’humain, bien qu’il soit atrophié.
En 1971, la doctoresse McClinstock a découvert que les odeurs répétées de transpiration de plusieurs femmes avaient synchronisé les cycles menstruels de son groupe.
Malgré de nombreuses recherches, les scientifiques divergent sur les phéromones humaines.
Certains insistent sur la confusion entre odeurs corporelles et phéromones, d’autres affirment que l’organe voméronasal est fonctionnel chez l’homme.
Néanmoins, les seuls effets possibles seraient uniquement physiologiques et non comportementaux.
Les produits assimilés à des phéromones sexuelles n’auraient donc probablement qu’un effet psychologique.

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