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12 novembre 2019 17 h 59 min

Séisme en France: la peur et le lien avec les centrales nucléaires

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Rémy Catteau, directeur de l'Agence de sûreté nucléaire, a déclaré "les installations sont conçues pour résister à des chocs beaucoup plus importants"

À Cruas-Meysse, en Ardèche, les trois réacteurs de la centrale nucléaire de la ville sont fermés au contrôle après le séisme qui a frappé la région au sud de la France. Il n’y a pas eu des dommages mais EDF, la société qui gère les centrales nucléaires et aussi qui fournit de l’électricité aux maisons françaises, a préfèru de procéder à faire des contrôles qui dureront jusqu’au vendredi 15 novembre.

Le séisme (5,4 sur l’échelle Richter) a particulièrement touché la ville de Le Teil, qui se trouve plus o moin à une dizaine de kilomètres de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse et aussi à 30 km du complexe du Tricastin: ce dernier comprend une centrale nucléaire et une station de traitement de combustible.

Séisme en France: la peur de Fukushima

Rémy Catteau, directeur de l’Agence de sûreté nucléaire, a déclaré que « les installations sont conçues pour résister à des chocs beaucoup plus importants ». La région n’est pas considéré comme présentant d’un risque sismique particulier c’est pour cette raison que le tremblement de terre, il a surpris les habitants et les techniciens. L’association « Sortir du nucléaire » qui milite pour l’abandon du nucléaire conteste les informations rassurant donnèes par les autorités en rappellant que tous les centrales sont sont assurés selon la loi pour des chocs jusqu’à 5,2 degrés.

En 2017, l’Autorité de sûreté nucléaire a demandé à l’EDF de fermer les réacteurs du Tricastin afin de procéder à des contrôles: ils ont pensè qu’un séisme puisse provoquer des ruptures du barrage sur le canal du Rhône et provoquer une inondation avec la fusion ultérieure du combustible nucléaire (en répétant la catastrophe de Fukushima du mars 2011). Il y a deux ans le barrage du Tricastin a été renforcé: les réacteurs ont été réactivés, mais en juin dernier l’Autorité a demandé encore de nouveaux travaux de sécurité (prevus en 2020).