Malgré leurs efforts considérables pour sauver la branche essentielle de leur travail et leur passion – le développement des moteurs de Formule 1 pour l’écurie Alpine – l’équipe technique et les ingénieurs du site Renault de Viry-Châtillon (Essonne) ont fait face à une grande déception. Malgré leurs manifestations lors du Grand Prix d’Italie à Monza le 1er septembre, leurs alertes médiatiques et leur rencontre avec Luca de Meo, le dirigeant du groupe, le verdict est tombé le 30 septembre : à partir de 2026, la production de moteurs de F1 prendra fin.
Certes, l’équipe Alpine F1 a eu des performances décevantes, se classant neuvième sur dix au championnat. Cependant, les employés du site de Viry-Châtillon espéraient exploiter une loi de la Fédération Internationale de l’Automobile qui limite le budget annuel de tous les centres de développement de moteurs à 120 millions d’euros. Selon un porte-parole des employés, ce groupe travaillait sur un nouveau moteur Alpine « prometteur ». Il a souligné que depuis 1977, l’équipe Renault-Alpine a remporté douze titres de champion du monde grâce à son centre de Viry-Châtillon, le créateur du turbo-compresseur automobile. Cet invention a aidé à diminuer les émissions de CO2 en améliorant l’efficacité des moteurs, un fait souligné par le Comité Social et Économique (CSE). La même source a également cité l’hybridation comme une grande avancée réalisée grâce à l’effort sur la F1, une spécialité des moteurs thermiques de Renault.
Le CSE a voté lundi contre la proposition de la direction d’Alpine de transformer le site en un « centre d’excellence en ingénierie et technologie avancée » d’ici fin 2024. Cependant, comme ce vote n’est qu’accompagnateur, le changement se fera bien.
L’idée était d’économiser de l’argent, car l’achat d’un moteur coûte 17 millions d’euros, tandis que le développement annuel nécessite un investissement de 120 millions d’euros. Toto Wolff, le chef de Mercedes F1, a mentionné qu’il était « ouvert » à la fourniture de moteurs F1 à Alpine à partir de 2026. En effet, il fournit déjà des moteurs aux équipes Williams, McLaren et Aston Martin.
Les représentants des travailleurs ont averti en vain que c’était un mouvement irréversible. Ils ont signalé que la plupart du personnel n’aurait pas d’autre option que de quitter la France pour continuer son chemin en F1 à l’étranger. Cela signifie une perte pour près de 300 partenaires techniques d’Alpine F1, y compris Airbus, Safran et divers laboratoires de recherche.
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