Le football et l’exposition médiatique Dans nombreux continents, le football est plus qu’un sport.
C’est un véritable facteur de lien social.
Les agences de communication et autres sociétés de marketing l’ont bien compris : les perspectives marketing sont énormes.
Les clubs de football ont tout intérêt à soigner leur image.
En effet, ils sont considérés par les grands groupes industriels, mais aussi de services comme les ambassadeurs de leurs marques.
Des sommes astronomiques sont dépensées par une entreprise pour que son logo soit affiché sur le maillot d’un club de foot populaire.
Le Real de Madrid, Manchester United, l’Olympique Lyonnais ou encore la Juventus de Turin sont autant d’exemples de clubs de football négociant très chèrement l’encart publicitaire de leur maillot.
Les joueurs eux-mêmes sont très courtisés par les sponsors.
La plupart du temps par des équipementiers sportifs, mais également les jeux vidéo, les produits cosmétiques pour homme, etc.
Les clubs de football tentent eux de se diversifier par le merchandising en recette de maillots, d’objets dérivés et de nouveaux services en tout genre.
Un club de football ne vit désormais plus uniquement grâce à ses recettes de match et les droits TV.
Les dérives du marketing dans le milieu du ballon rond Le football marketing s’est imposé comme la norme, au plus grand regret des puristes.
Certains pensent que c’est un appauvrissement pour les valeurs du football que de tolérer autant d’argent.
Cet argent est d’ailleurs souvent remis en cause et pointé du doigt par la classe politique, et parfois même par les supporters (surtout en cas de mauvais résultats).
La dernière manifestation des dérives du marketing est le naming.
Le naming consiste à ce qu’une entreprise sponsorise le nom d’un stade en y ajoutant sa marque.
L’exemple du stade des gunners d’Arsenal ou de nombreux clubs allemands peuvent en témoigner.
Autre fait d’armes du marketing footballistique dans le football international : la fin d’une légende.
Le club de Barcelone qui a vendu pour la première fois l’encart publicitaire sur son maillot à une fondation qatarie (le logo de l’UNICEF était à titre non onéreux).
Les footballeurs ressemblant de plus en plus à des hommes-sandwichs.
Malgré tout, il serait injuste de cracher dans la soupe.
Ces revenus marketing font vivre beaucoup de monde.
Certains aimeraient les voir, parmi lesquels le président de l’UEFA Michel Platini, plus équitablement réparti.
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