×
google news

Les vices cachés : les droits et les recours

Les vices cachés en cas d’achat d’un véhicule Lorsque l’on achète un véhicule neuf, on bénéficie de la garantie légale du constructeur.
Lorsqu’il s’agit d’une voiture d’occasion, on est protégé par l’article 1641 du Code civil, garantissant les vices cachés.
Cet article prévoit que, selon la gravité du vice, le vendeur doit rembourser une partie du prix de vente du véhicule, ou accepter de casser la vente.

Pour gagner sa procédure, l’acheteur devra prouver un certain nombre d’éléments, à savoir : Que le vice caché était présent avant la vente.
Qu’il n’était pas visible, et qu’il ne pouvait donc pas en avoir connaissance lors de l’achat.
Qu’il est d’une telle importance, qu’il rend impossible la bonne marche du véhicule.
Que si l’acheteur en avait eu connaissance avant la vente, il n’aurait pas acheté le véhicule.
Pour limiter les vices cachés en matière de vente automobile, la législation apporte une garantie supplémentaire : le passage obligatoire des véhicules d’occasion au contrôle technique.

Les vices cachés en matière d’achat immobilier Le vendeur d’un bien immobilier est tenu de remettre à l’acheteur ce bien, dans l’état où il était lors de la signature du contrat de vente et de le garantir contre les vices cachés, tels que la présence de matières nocives, infestation d’insectes, etc.
S’il décèle un vice caché, l’acquéreur dispose de 2 ans pour entamer une action en justice.
En fonction des éléments apportés par les 2 parties, le juge décidera d’une part, de la gravité du vice caché, et d’autre part, si le vendeur en avait connaissance avant la vente.
Il pourra alors décider soit, de faire diminuer le prix de vente du montant estimé des travaux soit, mais c’est beaucoup plus rare, de faire annuler la vente.
Ces sanctions sont applicables, même si le vendeur est de bonne foi, et n’avait aucune connaissance du vice caché lors de la vente.
A l’inverse, s’il est prouvé que le vendeur est de mauvaise foi, le juge pourra, en plus, le condamner à payer des dommages et intérêts à l’acheteur.
Pour limiter les vices cachés dans l’immobilier, l’article 271.
4 du Code de la construction et de l’habitation oblige le vendeur à fournir un dossier de diagnostic technique, lors de la rédaction de l’acte de vente.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*



Contacts:

Lire aussi

example 1630
Economie

« Défi recyclage batteries chez Northvolt »

27 avril 2024
Dans la fabrique Revolt, les travailleurs vêtus de vêtements de protection blanche ressemblent à des cosmonautes, et sont préoccupés par la tâche de s'assurer que les cellules de batteries destinées…
example 1623
Economie

Saga méconnue des Siritzky sous Vichy

27 avril 2024
"Une histoire unique est rapportée par Pierre-Alain Weill, rapporteur général de la Commission pour l'Indemnisation des Victimes de Spoliation (CIVS), dans ses conclusions finales du 25 juin 2015. C'est cette…
example 1620
Economie

« Salon Automobile Pékin: Démesure Industrielle »

27 avril 2024
Lorsque Lei Jun, le créateur du fabricant de téléphones Xiaomi, fait son entrée au stand de Mi, sa nouvelle marque automobile, tous les téléphones portables sont levés simultanément. Il y…