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Jérôme Kerviel accusé de mensonges

"Ici j'ai deux adversaires : Jérôme, car il ment pour se défausser, et la Société Générale, qui m'accuse de ne pas avoir vu ce qu'il avait fait", a dit à la barre au procès en appel de Jérôme Kerviel.

« Ici j’ai deux adversaires : Jérôme, car il ment pour se défausser, et la Société Générale, qui m’accuse de ne pas avoir vu ce qu’il avait fait », a dit à la barre au procès en appel de Jérôme Kerviel.
Eric Cordelle, qui était le supérieur hiérarchique de Jérôme Kerviel au sein de l’équipe « Delta One » de la Sociétié Générale, affirme que sa « carrière s’est arrêtée net » lors de l’affaire Kerviel en 2008.

Il déclare que durant les huit mois passés à la tête de ce service, il n’aurait rien vu des positions spéculatives prises par le trader Kerviel, malgré des montants astronomiques de 4,9 milliards d’euros.

Eric Cordelle explique par ailleurs que lorsqu’il a été nommé dans ce service, il n’était pas trader mais ingénieur financier et que ses supérieurs lui avaient dit qu’il pouvait s’appuyer sur l’expérience de M. Kerviel pour se former.

« Pensez-vous que Jérôme Kerviel a profité de votre naïveté ?« , l’interroge un des avocats de la banque. « De ma naïveté je ne sais pas, du fait que je n’étais pas spécialiste du trading certainement…« , répond-il, estimant que ce n’était pas son travail de contrôler les ordres passés par les traders. Il ajoute que « débusquer une fraude n’était ni dans l’air du temps, ni de mon niveau de technicité en 2007« .

« Lors des premiers interrogatoires, Jérôme a dit qu’il avait fait ça dans son coin, ensuite que la banque +ne pouvait pas ne pas savoir+, maintenant qu’+ils savaient+ (les Cordelle, Rouyère…) et maintenant c’est son histoire de complot!« , attaque-t-il. « Quand on dit la vérité, on n’a pas de raison de changer d’argumentaire« .

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