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Analyse et critique du film "Fight Club", adapté du livre de Chuck Palahniuk

Résumé Employé insomniaque d’une compagnie automobile, le Narrateur (Edward Norton) vit une vie morne et sans intérêt.
Sur le conseil d’un médecin, il s’invite alors au sein de groupes de soutien où il rencontre Robert Paulson (Meat Loaf) et Marla Singer (Helena Bonham Carter), qui passe comme lui son temps libre à assister à de telles réunions.

À son retour d’un voyage d’affaires, le narrateur trouve son appartement dévasté et il est contraint de se tourner vers Tyler Durden (Brad Pitt), un vendeur de savon charismatique et anarchiste.
Après une soirée dans un bar, le duo finit par se battre dans une ruelle, trouvant là un exutoire à leur quotidien.
Fight CLub Rapidement, les deux amis fondent le Fight Club, un groupe dans lequel des inconnus se retrouvent et s’affrontent violemment, puis Durden se rapproche de Marla, au grand dam du Narrateur.
Bientôt, les Fight Clubs se multiplient dans le pays, formant la colonne vertébrale du Projet Chaos, un groupuscule terroriste anarchiste mené par Durden, mais lorsque Durden disparaît, le Narrateur se trouve soudain à la tête du Projet et il s’aperçoit bien vite que Tyler Durden n’existe pas vraiment.

Genèse Long-métrage adapté du livre « Fight Club » de Chuck Palahniuk, écrit en 1996, « Fight Club » voit le jour le 15 octobre 1999, après des mois de gestation.
David Fincher, fan du livre, milite en effet longuement pour obtenir la réalisation du métrage et imposer ses choix de casting : Russell Crowe et Janeane Garofalo.
Néanmoins, il est contraint de se rabattre sur Brad Pitt et Helena Bonham Carter, imposant néanmoins ses choix pour les autres rôles principaux.
Au terme de 138 jours de tournage, Fincher achève alors le métrage ultra-stylisé et provocant.
La Fox, un peu désemparée devant la radicalité du film, ne sait alors pas comment en faire la promotion et prédit un échec.
Réception publique et critique À sa sortie, le métrage divise radicalement les critiques : si beaucoup de journalistes admirent le script et l’audace de Fincher, de nombreux autres s’indignent de ce qu’ils perçoivent comme un film irresponsable, incitant à la violence et à l’anarchie terroriste.
Nominé pour de nombreuses récompenses, le film ne rapporte qu’une centaine de millions de dollars au box-office, pour un budget de 63 millions, mais il se rattrape en vidéo, où il développe une réputation d’œuvre culte des années 1990.

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