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Le culte du mort, une culture qui ne connaît pas la crise

Une fois, le décès d’un membre de la communauté est annoncé que la famille se réunit au grand complet pour préparer de grandes funérailles, peu importe souvent le statut du défunt.
La première décision est le partage de la contribution financière de chaque membre de la famille même pour les petits enfants suite au budget estimatif des cérémonies.

C’est ainsi chaque parent à une tâche bien donnée à exécuter le jour des funérailles, les uns à recevoir les membres du clan frère, à rendre propre tous les sites qui serviront aux funérailles.
Les autres à entretenir l’ambiance dans la maison du défunt depuis sa disparation jusqu’après quelques jours de son enterrement.
Quant aux femmes, elles sont chargées à payer et à vendre le pagne à porter le jour des obsèques et à emprunter plusieurs sortes d’ustensiles de cuisine.
Au Bénin, chez les ethnies Adja, les funérailles se passent en deux phases, la première est celle qui est constituée des cérémonies à faire jusqu’à l’enterrement.

La deuxième phase qui se passe généralement après 6 mois ou un an consiste à organiser une grande réjouissance populaire.
Au Ghana, le cercueil peut avoir n’importe quelle forme ceci dépend de l’emploi ou du rang social du disparu ainsi, il y a des cercueils sous forme d’avion, de voiture, de pirogue, etc.
Les funérailles durent souvent un mois dans les communautés des rives du Golfe du Guinée de l’Afrique de l’ouest.
Le jour de l’enterrement est une occasion d’exhiber sa tenue traditionnelle ou occidentale, quant aux sages ils sont en culotte et en tricot le tout enroulé par un grand pagne traditionnel.
Le culte du défunt continue de traverser les années et les siècles sans pour autant souffrir des multiples crises tout simplement parce que les vivants ont cette peur bleue du défunt.

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