Les années 20 John Duff qui dirige une concession Bentley à Londres et qui enchaîne les records de vitesse sur le circuit de Brooklands, veut s’essayer en 1923 à la course d’endurance que sont les 24 h du Mans.
Il prend alors contact avec Walter Owen Bentley afin d’obtenir un soutien de la marque.
Bentley se lance dans l’aventure après quelques hésitations.
Il fournit 2 mécaniciens et 1 pilote, mais Duff doit utiliser sa propre voiture.
Il finit 4è et Walter Owen Bentley décide de s’investir davantage.
1924 voit la première victoire de la marque avec le véhicule personnel de Duff qui a été entièrement et minutieusement vérifié à l’usine.
1925 et 1926 sont nettement moins glorieuses.
En 1925, les deux véhicules engagés, un d’usine et celui de Duff, sont contraints à l’abandon.
En 1926, une des voitures finit 6è mais Bentley ne se décourage pas.
Il engage 3 voitures en 1927.
Les 3 sont impliquées dans un accident, ce qui n’empêche pas le tandem Davis et Benjafield de gagner.
En 1928, la marque gagne de nouveau.
Mais c’est l’année 1929 qui est la plus mémorable : sur 5 véhicules, 4 finissent aux 4 premières places.
Les vainqueurs étant Barnato et Birkin sur une Bentley Speed 6 « Old Number One ».
1930 voit la troisième victoire de Barnato.
Mais la marque se retire de la compétition la même année.
Il faut toutefois noter que des Bentley courront dans les années 50, mais sans soutien de la marque.
Le retour dans les années 2000 En 2000, après des mois de travail, la marque présente l’Exp Speed 8 qui participera aux 24 h du Mans en 2001.
Pour un retour à la compétition, après 71 ans d’absence, la voiture se classe troisième derrière les deux Audi.
En 2002, l’EXP Speed 8 finit 4è, mais l’objectif est clair : le patron de Bentley veut gagner Le Mans 2003.
On sait alors que la Bentley est plus rapide sur un tour que les Audi, mais qu’en est-il sur une durée de 24 h ? Finalement, le dimanche 15 juin 2003, à 16 heures, les 2 Bentley finissent première et deuxième.
Comme la Speed 6 de 1927, la Speed 8 est l’invité d’honneur du dîner au Savoy le mercredi suivant.
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