La vie d’Anne de Bretagne, Duchesse de Bretagne et Reine de France Anne de Bretagne est née en 1477 dans le duché de Bretagne, son père se nommait François, Duc de Bretagne et sa mère est Marguerite de Foix.
La jeune Anne devint Duchesse de Bretagne à une page extrêmement précoce, en 1488, conformément au Traité du Verger (1486) signé entre François II de Bretagne et Charles VIII, Roi de France.
Ce traité prévoyait également que la jeune Anne dépendrait, pour le choix de son époux, du bon vouloir du Roi de France.
C’est ainsi que Charles VIII se maria avec la jeune Anne en 1490 et elle devint ainsi Reine de France à 15 ans à peine.
Le contrat de mariage de Charles et Anne prévoyait que celle-ci, si elle devait devenir veuve, devrait épouser le successeur de Charles, ce qui permettait à la couronne de France de continuer à posséder le duché de Bretagne.
C’est ainsi qu’Anne épousa Louis XII, successeur de Charles VIII, à la mort de ce dernier en 1499.
Deux fois Reine de France à l’âge de 21 ans, Anne imposa sa règle : elle se réservait le gouvernement de son Duché natal ainsi que certaines prérogatives sur la Bretagne.
Anne mourut en 1514, laissant deux filles vivantes de son mariage avec son deuxième époux Louis XII : Claude, qui devait épouser le futur François Ier, et Renée, qui épousa Hercule d’Este, duc de Modena en Italie.
Si Anne fut enterrée dans la Basilique royale de Saint-Denis en son rang de Reine de France, elle demanda que son cœur rejoigne son duché : il repose encore dans la Cathédrale de Nantes.
La portée de l’œuvre d’Anne de Bretagne Fort instruite pour son temps, Anne parlait plusieurs langues, lisait le latin, connaissait la danse, le chant et la musique.
Elle assura dans son duché comme dans son royaume en tant que Reine de France une protection toute particulière pour les artistes.
Elle contribua à la paix entre le royaume de France et le duché de Bretagne et son habileté politique lui permit de conserver certaines prérogatives pour son duché qui sont encore en vigueur aujourd’hui : par exemple, c’est à Anne de Bretagne que les conducteurs doivent la gratuité des autoroutes bretonnes, aujourd’hui encore, près de cinq siècles après la mort de la Duchesse de Bretagne.
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