Localisation et description Localisation L’église de Saint-Séverin se situe dans le Quartier Latin, au 3, rue des Prêtres Saint-Séverin, dans le Ve arrondissement, à Paris.
Description extérieure L’édifice est de 17m de hauteur, long de 58m, et large de 34m.
Le jardin attenant (cloître) est le dernier charnier médiéval, et comporte des galeries du XVe.
La façade a été montée en 1839, et provient de l’église Saint-Pierre-aux-Boeufs.
La perspective du côté est un pignon flanqué d’une tour carrée abritant le clocher, dont l’une de ses cloches, baptisée Macée, date de 1412.
L’architecture est ouverte sur deux niveaux de baies ogivales, dotées de fines colonnes dans les ébrasements.
Le couronnement, les clochetons et la balustrade sont datés du XVe.
Aperçue depuis les quais de la Seine, la flèche est aménagée de lucarnes et termine la structure.
La façade des chapelles du bas-côtés est dominée par la présence de gargouilles.
Description intérieure La nef est tel un parallélogramme, sans transept (nef transversale), sous des voûtes gothiques en croisés d’ogives quadripartites.
Le déambulatoire offre dix doubles travées (espace entre deux points d’appui) de piliers dont l’un, se présente torsadé.
L’extrémité du bâtiment est une abside demi-circulaire, avec cinq travées, surmontée d’une série de vitraux.
Un vitrail gothique représente l’arbre de Jessé ; les autres du XIXème, placées près des chapelles, ont été changées en 1970 par des vitraux modernes inspirés des septs sacrements et réalisés par Jean Bazaine.
Le buffet de l’orgue est de 1745 et classé monument historique.
Histoire Vers l’an 650, Saint-Séverin, dit « le solitaire », était un moine-ermite qui fit construire un oratoire.
Après son décès, l’oratoire fut remplacé par un édifice, que l’invasion Normande détruira.
Rebâti au XIe, puis au XIIIème, sous le règne de Philippe Auguste, le style en est devenu gothique flamboyant.
Le curé Foulques de Neuilly y prôna la 4e croisade : En 1448, un incendie détruit une partie de la structure.
De 1498 à 1520, les chapelles latérales se réalisent.
La construction de la sacristie attendra 1540, pour être agrandie quelques années plus tard.
En 1681, grâce aux dons de la duchesse Anne de Montpensier, Jean-Baptiste Tuby réalise une parure marbrée du choeur, sur un croquis de Charles Le Brun.
En 1763, l’ovale de la Chapelle de la Communion est établie par Jules Hardouin-Mansart.
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