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Analyse et critique du film Blueberry

Résumé Alors que le jeune Mike Donovan (Hugh O’Conor) rend visite à son oncle (Tchéky Karyo), il croise le chemin d’une jeune prostituée dont il tombe éperdument amoureux.
Malheureusement, un client de cette dernière, le maléfique et jaloux Blount (Michael Madsen) veille, et rapidement, la belle trouve la mort.

Blessé par Blount durant cette confrontation, Mike s’échappe, et est retrouvé à moitié mort, par les Indiens locaux.
Ceux-ci le soignent alors, et le surnomment « Nez-Cassé », avant de le prendre sous leur aile pour l’instruire des coutumes ancestrales indiennes.
20 ans plus tard Désormais adulte, Mike Blueberry (Vincent Cassel) est toujours hanté par la mort de sa bien-aimée.
Il est par ailleurs devenu le shérif d’une petite ville, où il tente de maintenir la paix entre les autochtones et les Américains.
Mais celle-ci se trouve soudain menacée lorsque Blount ressurgit : menée par un allemand nommé Prosit (Eddie Izzard), l’équipe de Blount recherche en effet une mine d’or dissimulée dans les Montagnes sacrées indiennes.
Aidé par son ami indien Runi (Temuera Morrison), Mike doit alors confronter son passé, et empêcher la profanation des terres ancestrales indiennes par Blount et ses hommes.

Mais pour cela, le cowboy doit passer par des rituels chamaniques dangereux.
Genèse Tourné en Espagne et au Mexique pour plus de 40 millions d’euros de budget, le film « Blueberry » n’est que très superficiellement inspiré des albums de Moebius « La Mine de l’Allemand perdu » et « Le Spectre aux balles d’or ».
En effet, fasciné par le chamanisme et les drogues hallucinogènes employées par les natifs américains, Jan Kounen décide d’altérer la nature de son métrage à mi-parcours.
Après une première partie visuellement superbe, et adhérant assez solidement aux canons du western, le métrage prend ainsi un virage spirituel et psychédélique, à grand renfort d’effets spéciaux surprenants.
Réception critique et publique Renommé « Renegade » dans les pays anglo-saxons, le film ne convainc pas.
Mis en cause : le non-sens total de la seconde partie du métrage, et un scénario décousu sacrifiant sa structure et sa cohérence aux délires visuels de son réalisateur.
Sans grand rapport avec la bande dessinée, le film est par ailleurs boudé par les fans de la saga, qui s’ajoutent ainsi à un public absent : le film fait un flop en France, et ne fonctionne guère mieux à l’étranger.

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