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Le Cri d’Edvard Munch (analyse)

L’auteur La vie de l’artiste norvégien Edvard Munch est très tôt marquée par la fatalité.
Sa mère décède alors qu’il n’a que 5 ans, puis le décès de ses deux sœurs, et plus tard celui son père, l’entraînent dans une profonde angoisse de vivre face à la mort.

Ainsi, Munch restitue la réalité de ses propres émotions en simplifiant les formes par rapport aux peintures de son époque.
On le considère parfois comme l’un des précurseurs du courant expressionniste, qui ne commence qu’en 1910 en Europe du Nord, et qui met en avant des représentations angoissantes et déformées de la réalité.
L’oeuvre Globalement, la composition est marquée par une ambiance étouffante qui dégage un effet oppressant.
Le contraste intensif des couleurs renvoie à une expression violente des sentiments du peintre, et les formes sinueuses accentuent l’atmosphère inquiétante de l’œuvre.
Ce rythme infernal de courbes et de couleurs tourbillonnantes enferme le personnage dans son tourment.

D’ailleurs, deux individus s’éloignant au bout du pont mettent en relief cette impression de solitude.
Si les formes peuvent paraître grossières, le tableau révèle un véritable travail de fond qui rend les sensations et les émotions presque vivantes.
Le succès La surexploitation de l’œuvre par le cinéma, la télévision et les arts graphiques peut s’expliquer par un processus d’identification entre le spectateur et le personnage principal.
La peur et la souffrance sont des sentiments universels que tout le monde connaît.
En 1893, l’approche de la fin du XIXe siècle amène son lot d’interrogations sur l’avenir d’une société en perpétuel changement.
L’angoisse existentielle qui se propage de génération en génération rend cette œuvre encore plus proche de notre époque.
Le mode de vie de plus en plus matérialiste et individualiste renvoie au vide intérieur et à l’isolement de chacun dans sa quête existentielle du sens de la vie dans un monde en crise.

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