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Critique du film "Dancer in the dark"

Que vaut la critique d’un pseudo journaliste face à l’incontestable et immense prix de la Palme d’or ? Pas grand chose aux yeux du public, si ce n’est rien.
J’espère néanmoins permettre à ceux qui n’auraient pas vu le film de sauvegarder leur temps, si précieux, en leur annonçant que la vision de ce film n’apporte que deux choses, toutes deux profondes : l’ennui et la tristesse.

Une des seules différences notables entre « Dancer in the dark » et « Les parapluies de Cherbourg », c’est bien l’époque.
Si le film de Jacques Demy est sorti en salle en 1964, et n’a décidément pas bien vieilli, celui de Lars Von Trier date bien du XXIème siècle.
Les plans se veulent révolutionnaires, et cela fait tout de même son petit effet, surtout lors des premières minutes du film.
C’est d’ailleurs la seule chose qui nous tient en alerte durant les 2 h 15 min que durent le film.
Lars Von Trier utilise des plans filmés la plupart du temps caméra à l’épaule, et sans stabilisateur, ce qui donne une image assez particulière, et des plans qu’un spectateur aura rarement vus auparavant.

Les gros plans sur le visage de Björk sont époustouflants, et c’est surtout grâce à eux, et à son visage peu commun qu’elle a pu obtenir son prix d’interprétation.
La seconde différence notable entre « Les parapluies de Cherbourg » et « Dancer in the Dark« , est que l’un est un film français, avec un producteur français, tourné en France, avec des acteurs français, et que l’autre est un film européen, avec une histoire se déroulant aux USA.
Tout de suite, ça prend une autre tournure à l’image, et malheureusement, dans le scénario.
Si le film français se contente d’être long, ennuyeux, et tentant une révolution en apportant un film chanté à l’écran, le film international ne semble pas avoir de visée.
Quel est le but de ce film ? C’est la question qui reviendra souvent après l’avoir vu.
Et la seule réponse plausible semble être : faire pleurer dans les chaumières, sur une l’histoire d’une pauvre femme écrasée face à la réalité de la vie.
Si ça c’est du génie…

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