Un univers The Crow est l’adaptation d’un comique de James O’Barr.
Cette origine explique pour part le soin qui y est donné à l’aspect esthétique.
Un gros travail est en effet réalisé sur la noirceur de l’ambiance.
La ville de Los Angeles, théâtre des événements est rendue agressive, lugubre.
L’univers est déconstruit, fait de ruines et de rues désertes, à la limite même du paysage apocalyptique.
Le feu y est récurrent.
L’ambiance rappelle un peu le Gotham de Burton.
C’est dans cette ville, pour laquelle il ne fait jamais jour, que va se battre Éric D.
Synopsis En voulant défendre sa future femme contre une bande de truands, Éric se fait tuer, comme probablement beaucoup d’autres personnes dans cette ville.
Seulement, la pureté et l’intensité de l’amour du couple rend comme injuste, impossible, telle une anomalie, la mort des deux amants.
La vengeance est un plat délicieux Symbole de mauvais présage, le corbeau est ici pour Éric l’espoir de sa vengeance.
Passeur du monde des vivants vers l’au-delà, il fait faire à Éric le chemin inverse, lui prodiguant l’invincibilité des morts-vivants.
Mais en remontant la piste de ces quelques petites frappes les ayant tués, sa femme et lui, Éric va comprendre que cette soirée qui a mal tourné n’avait rien d’un hasard.
Et le véritable responsable va apparaitre, aussi insoupçonné que déterminé à sortir vainqueur du combat contre The Crow.
Un héroïque anti-héros Du fait de son immortalité, de ses pouvoirs, Draven a tout d’un super héros sorti de chez Marvel.
Cependant, son combat n’est pas tant celui de la justice aveugle, et du bien.
Une fois sa quête achevée, le monde ne se porterait probablement pas mieux.
Il poursuit sa propre ambition, épanche sa propre soif de contrôle sur les débris d’une vie qu’on lui a pris.
C’est un homme de principe, en ceci qu’il est fidèle à son propre système de valeurs, ce qui en fait le rend similaire à son ennemi Top Dollar.
Conclusion Cette donnée psychologique confère à The Crow un charisme que les combats assez peu impressionnants ne réussissent pas à lui donner.
Ce film en épousant cette ambiance noire et ce héros torturé peut échouer comme film d’action, mais aboutit à un très bon polar.
