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Analyse et critique du film "Fantômes contre fantômes"

Résumé Lorsqu’il perd son épouse dans un accident de voiture, l’architecte Frank Bannister (Michael J.
Fox) reçoit le don de parler aux esprits des morts et il sombre dans l’alcool.
Progressivement, il sympathise avec plusieurs fantômes atypiques, avec lesquels il monte une arnaque de chasse aux fantômes : ses amis envahissent une demeure et Bannister attend alors tranquillement que ses occupants vivants l’appellent pour capturer les esprits frappeurs.

Mais bientôt, une série de morts suspectes vient jeter le trouble dans l’affaire de Bannister : d’autant plus qu’il découvre une entité fantomatique étrange, aux allures de Faucheuse, qui numérote et tue un à un certains vivants.
Réalisant que sa femme, à sa mort, portait un numéro identique, Bannister mène l’enquête, attirant sur lui les soupçons de l’excentrique Agent Dammers du FBI (Jeffrey Combs).
L’amour par-delà la mort Poursuivi par les autorités, Bannister est alors contraint d’ingérer, sous la supervision d’un médecin, un cocktail fatal de barbituriques, pour affronter la mort sur son propre terrain : une mort qui est en fait l’esprit d’un tueur en série, Johnny Bartlett (Jake Busey).

Ramené à la vie, Bannister craint désormais que Bartlett ne s’en prenne à son ex-petite amie et il se précipite chez cette dernière.
Cependant, celle-ci est en réalité la complice de Bartlett, avec qui elle vit une histoire d’amour par delà la mort.
Une course poursuite s’engage alors, une course-poursuite qui s’achève dans l’hôpital psychiatrique où Bartlett avait fait ses victimes de son vivant.
Mais comment se débarrasser de quelqu’un qui est déjà mort ? Genèse Séduit par le scénario de Peter Jackson, alors inconnu à Hollywood, Robert Zemeckis décide de produire le film « Fantômes contre fantômes » début 1994, donnant carte blanche au Néo-Zélandais.
Celui-ci choisit de tourner en Nouvelle-Zélande et confie les effets numériques de son film à Weta Digital, sa propre compagnie d’effets spéciaux.
Sortie, réception critique et échec commercial Avec ces fantômes visuellement surprenants, son humour décalé et la musique de Danny Elfman, « The Frighteners » impressionne le studio Universal : la sortie du film de Peter Jackson, prévue pour Halloween 1996, est avancée de trois mois.
Manque de chance : « Independance Day » sort à la même période et monopolise les salles de cinéma.
Malgré des critiques globalement positives (qui saluent le ton délirant et sombre du film), le métrage échoue ainsi à rembourser son budget de 30 millions de dollars.

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