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Moto2 : Dunlop et la controverse

Selon Jeremy Fergusson, boss de Dunlop: ” Après les premiers essais en décembre, on a bossé sur le type de gomme avec pour objectifs grip, longévité et constance.
Takahashi a couvert 40 tours sans que les gommes faiblissent.
De plus, les problèmes de dribble étaient surtout générés par les embrayages et aucun pilote ne s’en est plaint le premier jour des essais (à Valence), même si la température fraîche limitait leurs ardeurs.

Les dimensions sont : 125×75 en 17 (jante de 3,75 pouces) à l’avant et 195×75 en 16 (jante de 6 pouces) à l’arrière, soit quasiment celles de Supersport.
16 pneus par course: 9 arrière et 7 avant disponibles chacun en 2 choix de gomme, plus un type de pneu pluie et pneus bi-gomme sur les circuits asymétriques”.
Hélas, à la fin des essais, les critiques étaient sévères: “Dunlop fait des économies sur la sécurité.
S’ils n’améliorent pas leurs pneus, il va y avoir un paquet de chutes,” déplore un ingénieur.
“ça drible tellement qu’à certains endroits, je ne vois plus la piste,” témoigne un pilote.

“Avec les Pirelli sculptés du mondial Supersport (Diablo Supercorsa SP), tu roules une seconde et demie plus vite,” ajoute un autre pilote.
Dunlop va donc devoir réagir assez vite.
Toutefois, lors de sa première année comme manufacturier unique en Mondial Superbike, Pirelli avait également essuyé à l’époque quelques critiques, notamment du côté des habitués fournis en priorité par Michelin.
Depuis, l’évolution des produits italiens font référence.
Il est donc normale qu’une période d’adaptation soit nécessaire à Dunlop pour répondre aux besoins de la nouvelle catégorie Moto2.
Le manufacturier Anglais (filiale de Goodyear) a du pain sur la planche.
Source : www.
moto-journal.
fr n°1896 du 11 Mars 2010Photo : www.
motogp.
com

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