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MotoGP 2013 : 8 questions à Bryan Staring

Bryan Staring s’est révélé en Europe avec de remarquables performances en STK1000 2012 au guidon de la Kawasaki privée du team Pedercini, avec pas moins de 4 podiums dont 3 victoires et 1 pole position.
Dans sa carrière de pilote, l’ex-champion de Superbike Australien franchit une grosse marche, puisqu’il a été choisi par Fausto Gresini pour piloter en MotoGP sur une CRT du team Italien.
Staring (photo) répond aux questions de MotoGP.
comAprès avoir couru dans le Championnat d’Europe Superstock l’an dernier, tu vas rejoindre le MotoGP pour courir en CRT l’an prochain.
Tu dois être impatient de faire tes débuts…“Oui, vraiment, c’est un rêve qui se réalise.
Je cours depuis longtemps et la route a été longue pour arriver jusqu’ici.
C’est une opportunité fantastique, dans une catégorie dont je rêvais déjà quand j’étais tout petit.
Je ne m’attendais vraiment pas à être en Grand-Prix l’an prochain, je cherchais des opportunités en Superbike, puis le team m’a contacté pour ce projet.
Je ne pouvais pas refuser.
”Est-ce que tu suivais le MotoGP l’an dernier?“Oui, bien sûr.
C’est la catégorie la plus prestigieuse au monde et je pense que tous les pilotes du Superbike suivent ce qui se passe en MotoGP.
Je suivais particulièrement Casey, en tant que compatriote.
”Qu’est-ce que tu penses des CRT?“Je crois que c’est un concept qui a fait ses preuves et qui permet à des gens comme moi d’avoir une opportunité dans cette catégorie.
Je ne peux pas prédire l’avenir et dire ce qui arrivera à la catégorie CRT, mais il est inévitable que l’on réduise les budgets en MotoGP.
Que ce soit avec des CRT ou non, ce n’est pas à moi de décider.
J’espère juste avoir une moto compétitive face aux autres CRT et faire de mon mieux pour pleinement profiter de cette opportunité.
”Que sais-tu du team Gresini et de la FTR-Honda que tu piloteras?“J’ai la chance de travailler avec un ingénieur, Ricardo, qui était avec nous chez Pedercini en Supersport, en 2011.
Il a travaillé chez Gresini en 2012 et l’an prochain nous travaillerons de nouveau ensemble.
Je ne connais pas vraiment les gens du paddock MotoGP et tout sera donc un peu nouveau pour moi.
Quant à la moto, le team semble avoir quelques améliorations pour cette année, mais je devrai attendre les premiers tests pour en savoir plus.
”Tu vas aussi devoir découvrir pas mal de circuits…“J’en connais à peu près la moitié et j’aimerais évidemment en connaître davantage! Je sais que ce ne sera pas facile, mais je sais à quoi m’attendre.
J’espère simplement vite trouver mes marques et pouvoir progresser tout au long de la saison.
”Est-ce que tu penses que l’expérience que tu as accumulée en Superstock pourra t’aider l’an prochain?“Je suis clairement moins expérimenté que les autres pilotes de la grille mais, à un moment donné, tout le monde doit prendre le temps d’apprendre et l’an prochain, ce sera mon tour.
Je vais faire de mon mieux et voir jusqu’où nous arriverons.
”Quelles sont les difficultés auxquelles tu t’attends?“Il y en a beaucoup.
En dehors du plan technique, arriver dans un nouveau paddock n’est déjà pas une chose simple.
C’est un paddock différent.
Il y a presque le double de temps de piste de ce dont j’ai l’habitude et les courses sont aussi plus longues.
Il y aura ensuite beaucoup de différences sur la moto, notamment les pneus, que je suis impatient d’essayer.
”Est-ce que tu as changé ton programme d’entraînement pour te préparer à une saison plus chargée?“Oui, j’essaye différentes méthodes pour me préparer à des courses plus longues, je passe plus de temps à m’entraîner et je pense que je serai prêt.
C’est une nouvelle expérience pour moi et je vais vite découvrir ce qui marche et ce qui ne marche pas, mais je pense que je pourrai m’adapter au challenge.
”Source : www.
motogp.
com – Photo : www.
leovinceusa.
com

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