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Lamborghini Aventador LP 700-4 : notre essai sur piste !

Texte traduit depuis notre site italienSi JP nous disait que Lamborghini pensait sortir sa “barquette” radicale, la Sesto Elemento, pendant ce temps là, Lorenzo a posé son séant dans la toute nouvelle Aventador pour un essai décoiffant ! Oui, la Murciélago était une supercar de grande carrure.
Une voiture qui en matière de performances et de look n’avait rien à envier à ses rivales.
Les supercar Lamborghini représentent depuis toujours, un chapitre à part, une histoire faite d’excès, de chevaux et d’une image qui ne fait aucun quartier au politiquement correct, quoiqu’ils tentent bien de nous faire croire parfois que l’écologie, c’est leur dada.
Mais la nouvelle Aventador vient ajouter encore autre chose à tout cela.
Et comment ! La piste de Vallelunga sur laquelle nous avons été conviés à l’essais nous l’a démontré très clairement.
C’est seulement en utilisant un torrent de superlatifs que l’on pourrait décrire ce nouveau V12.
Tous les éléments qui caractérisent une supercar moderne sont là et atteignent l’excellence.
L’Aventador a fait un saut générationnel, un de ceux qui laissera une trace dans l’histoire de Lamborghini, nous pouvons le parier.
Découvrons ensemble tous les détails de ce petit bijoux.
…Côté conducteur et intérieursPrendre place sur le fauteuil conducteur reste toujours un grand moment quand il s’agit d’une voiture comme celle-ci.
Et là, il n’y a pas d’écart entre l’extérieur et l’intérieur.
Des lignes tendues, des arrêtes vives, pas de doute, on est dans une Aventador.
La faible surface vitrée latérale est vraiment impressionnante vu ce l’intérieur, on a l’impression d’être enserrer au coeur de l’auto, là aussi, tout participe à l’excitation.
Le choix des matériaux utilisés pour habiller l’intérieur est tout sauf aléatoire.
Pas d’Alcantara et de fibre de carbone en vue, trop racing ! A leurs places, cuir et aluminium.
Le message clair : l’Aventador, bien qu’elle soit en mesure d’offrir de réelles prétentions à la piste, veut être considérée comme une GT à moteur central rapide, capable de tout quand on la titille mais aussi si nécessaire, capable de prendre soin de son conducteur.
En pisteMême si elle est plus longue que la Murciélago, elle est plus ou moins aussi large, l’Aventador semble être dès la première impression plus efficace, plus maniable et plus réactive que son ancêtre.
Quelques virages suffisent pour s’en rendre compte.
À Vallelunga, la nouvelle Lambo a eu la possibilité d’exprimer toute sa personnalité.
Avec tous ses traits de caractère.
Rapide et racée comme une voiture de course, l’Aventador surprend sur tous les fronts : il était difficile de penser qu’une supercar de 700 CV pouvait offrir autant de confort et de facilité de conduite.
C’est avant tout le soin particulier qui a été prodigué aux parties vitales de sa mécanique qui lui confère cette personnalité.
Le 6.
5 V12 en est bien sûr la pièce maîtresse.
Déjà bien rempli dès 2 000 tr, il s’avère très élastique pour vous propulser jusqu’à 8000 trs mais une force étonnante pour un moteur atmosphérique.
En outre sa boîte de vitesse est un petit chef-d’oeuvre : très douce à bas régime, les vitesses se passent avec le plus grand naturel, sans brutalité aucune.
En mode Course par contre, les rapports se passent à une vitesse impressionnante : seulement 50 millisecondes suffisent pour passer d’une vitesse à l’autre.
À titre de comparaison, la Superleggera que nous avons conduit l’année dernière en Espagne, avait besoin de 120 millisecondes pour la même opération.
La boîte manuelle ISR (Independent Shifting Rods) de l’Aventador présente une limite, si l’on peut vraiment appeler ça une limite.
En mode Course les changements de vitesses peuvent sembler un poil trop brusques, en particulier lorsqu’on se trouve autour des 6000 tours, gaz grands ouverts.
Au régime maximum, tout rentre dans l’ordre et cette sensation “coups de fouet” disparait totalement.
En ce qui concerne la dynamique, les ingénieurs Lamborghini ont réussi à faire paraître la voiture plus légère qu’elle ne l’est réellement.
Ses 1575 kg se déplacent avec la même agilité -ou quasi- qu’une Gallardo : précise, maniable, réactive presque sans inertie.
Le mérite revient à son châssis en carbone, très rigide, aux suspensions avec dessin push-rod, très efficaces, et aux pneumatiques Pirelli PZero.
Efficace dans toutes les situations, stable même lorsqu’elle est portée à ses limites, on ressent une certain perfection, une dynamique parfaite.
En mode Route, l’ESP et le contrôle de traction se font très prudents.
Même sensation en ce qui concerne la répartition du couple entre l’avant et l’arrière.
Le confort prime alors sur la rapidité.
Si en mode Sport la voiture nous offre de belles satisfactions sur piste, c’est en mode Course que notre Aventador se transforme en un taureau déchaîné.
La différence entre Sport et Course est évidente, et si on sélectionne le mode intermédiaire, l’ESP reste vigilante et active : à chaque virage elle se trouve prête à l’attaque.
Les sensations offertes en mode Course se résument en un seul mot : fantastiques !L’assistance à la conduite se réduit au minimum, et le pilote est libre de rechercher son propre plaisir.
Seul face à la bête ! En mode Course, jusqu’à 80% du couple peut être transféré sur les roues arrières, l’auto semble s’abandonner dans les mains du pilote, se déplaçant avec aisance au gré de la route et de ses virages.
L’arrière élargi aide à fermer la trajectoire.
Un coup de volant ferme et décidé met le nez de l’auto dans le bon sens pour attaquer le virage qui vous saute à la figure.
Nos derniers bons points iront à la motricité de l’Aventador.
Infinie.
tout simplement infinie.
En troisième seulement, l’auto crachait ses 700 CV de son V12, sans jamais perturber des sorties de courbes tonitruantes.
Le tout, sans demander l’effort surhumain qu’une voiture de compétition nécessite pour être portée à ses limites.
Et la beauté de l’Aventador se trouve exactement là : dans sa capacité à offrir des performances exceptionnelles même aux pilotes les moins avisés.

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