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Essai Autosblog : Chevrolet Orlando LTZ 2.0 VCDI 163 ch

Appelez-le « Cogneur », un peu comme dans les films de Quentin Tarantino, à l’image de Pulp Fiction avec « la Crampe » ou d’un Kill Bill et tous ses personnages fantasques, ce SUV-Break-Monospace américain mérite un surnom.
Et si nous allons nous attarder sur son cas dans la suite, autant vous le dire de suite, son gros bloc qui tourne pourtant au mazout pour un américain, vous en donne pour votre argent, faut dire aussi qu’avec 170 ch à 3 800 trs et un couple de 360 Nm à 2 000 Trs/min, c’est difficile de faire le tendre.
Chevrolet Orlando LTZ 2.
0 VCDI 163 chMieux avec un tarif de 26 425€ (avec GPS, allumage automatique des phares & essuies glaces, système Multimédia, jantes 18′), c’est ce que vous coûtera un Grand Scénic Expression 7 places dCi de 110 ch (à peine) moins bien équipé …L’enjeu de cet essai est donc important sur plusieurs critères comme la vie à bord ou les prestations, car il peut sentir la bonne affaire.
Ligne et espace à bordPlutôt cubique, son style dénote un peu dans le bio design d’aujourd’hui.
Pour autant, il sait se faire remarquer vu les regards détournés sur lui et finalement sait aussi se démarquer.
Identitaire, on sait à qui on a à faire.
La grosse calandre avec le sigle Chevrolet ne trompe pas, c’est bien un américaine.
De ¾, les ailes élargies et la ceinture de caisse haute renforcent l’image sportive.
Le tableau se ternit un peu quand on passe à l’arrière, les feux un poil trop gros et la verticalité de l’ensemble font un peu bâclé, dommage.
A l’intérieur, la force de l’Orlando, c’est de savoir proposer 7 places quand il le faut même si pour cela, on réduit le coffre comme peau de chagrin.
En configuration, 5 places, c’est mieux et on dispose d’un espace suffisamment vaste pour y déposer moult bagages et même le chien ! Le coffre dispose aussi d’un petit bac bien pratique.
A noter que toutes les manœuvres pour basculer les fauteuils peuvent se faire à une main grâce à chaque fois à une commande simple et ergonomique.
Pour terminer sur les places arrières, la banquette traditionnelle est plus ou moins inclinable sur 3 positions,un bon point pour la chapitre confort.
(voir photos).
A l’avant, on appréciera le confort des deux fauteuils, parfait en confort ni trop dures, ni trop souples, le maintien latérale est parfait (on croirait des sièges d’une petite Gti), on bénéficie d’un bon appuis tout le long du dos jusqu’aux omoplates, tout juste regrettera-t-on l’assise un peu courte pour les plus grands en jambes.
J’ai adoré le volant, autant vous le dire, petit cercle comme sur une sportive avec l’appui pour les pouces, gaîné de cuir et ses deux jambes alu en bas, on se croirait dans une Camaro ! Là aussi, ça change des vulgaires ronds de plastique des monospaces français.
On dispose des commandes radios / Ipod à droite et du régulateur de vitesse à gauche.
La planche de bord est bien traitée avec un ensemble compteur compte-tours dynamique, bien agencé avec un écran pour l’ordinateur de bord au milieu.
Un poil plus grand, cela n’aurait pas été de refus mais il s’en sort très bien, surtout avec le superbe rétro éclairage bleu qui tire en filet jusqu’à la console centrale.
La console centrale recueille : l’écran GPS en haut (grand et lisible), les boutons de contrôle au milieu (derrière lesquels se cachent la trappe pour l’espace mp3 – Ipod/Iphone avec USB de recharge) et le levier de vitesse en bas (un peu trop éloigné du conducteur) avec les commandes de climatisation devant.
La finition laquée noir est très belle et flatteuse, les plastiques bien que dures ne vibrent pas et ne semblent pas vouloir se rayer facilement.
En route ! Rappelez-vous, oui je sais ma présentation intérieure a été un poil longue, je vous disais qu’il méritait le surnom de « Cogneur ».
Pas parce que son bloc diesel claque à froid (il est même relativement discret), mais bien par le comportement et le caractère dont il fait preuve.
De 1500 trs à 3500 trs, c’est tournez manèges.
Les poneys sont bien là tout comme le couple, la poussée est franche et massive.
Au test du rattrapes moi si tu peux quelques congénères concurrents s’y sont bien essayés sur autoroute mais se sont toujours essoufflés en côte quand l’Orlando respire toujours et continue d’accélérer.
Le moteur est tellement vivant que l’arrivée de couple en sortie de courbe vous gratifie de généreux mouvements de retour de couple dans le volant, avec un léger effet de sous virage.
On se croirait dans une sportive !A l’usage, on émet un regret, sur les passages du 2ème et 3ème rapport, quelque soit le régime choisit pour passer ses rapports, on tombe dans un léger trou, même en prenant soin d’être autour de 2 000 trs, régime qui gomme un peu cet effet sans l’annihiler totalement.
Phénomène que l’on ne retrouve plus quand on passe la 4, la 5 ou la 6.
Tenue de routeSi le poids le force à se camper un peu sur sa roue avant extérieure en entrée de virage, l’Orlando bénéficie de bonnes suspensions.
Suffisamment freinées en compression, il ne pompe pas sur ses appuis, se révélant simplement un peu lent au changement de cap dans un “S” par exemple, mais là on chipote et on est déjà dans un usage “hors contexte”, mais il faut bien tester.
On peut largement se faire plaisir à son volant, son petit côté sportif est bien présent dans le comportement, il faut dire qu’il y est bien aidé par le choix des Bridgestone Potenza RE050, un pneu haut de gamme et sportif ! Le freinage est sans critique, franc à l’attaque de la pédale, constant et endurant, un sans faute.
Conclusion : si t’es un Papa, t’as le choix ! La famille s’agrandit, il vous faut quitter votre petite GTi pour passer à “l’utilitaire”.
Sauf que Chevrolet vous offre une véritable alternative et surtout un paquet de chevaux histoire de garder le sourire derrière le volant.
Pratique comme un break, grand comme un monospace au look de baroudeur, l’Orlando se positionne au milieu de tout cela en le faisant assez bien.
Notre essai :Kilométrage parcouru : 1 600 kms50% autoroute – 30% nationale – 20% départementaleconsommation moyenne durant l’essai (souvent sportif, parfois chargé) : 8,0lconditions idéales : soleil et une après midi de pluieOn a aimé :- un gros moteur- tenue de route- confortOn a moins aimé :- pas de capteur pour le stationnement à l’avant (présent à l’arrière)- levier de vitesse un peu éloigné- léger trou à l’accélération en 2ème et 3ème (quand on change de rapport)Motorisations disponibles1.
8 16v (essence), 141ch DIN (8cv) 20 200 € LS + 21 500 € LT+ 22 300 € LTZ 23 900 € LTZ+2.
0 VCDi (Diesel), 130ch DIN (8cv) – 23 500 € LT+2.
0 VCDi (Diesel), 163ch DIN (9cv) – – 24 800 € LTZ 26 400 € LTZ+2.
0 VCDi (Diesel), 163ch DIN BVA (10cv) – – 25 900 € LTZ 27 500 € LTZ+A voir :Site Chevrolet OrlandoFiche technique

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