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Ces voitures au physique difficile, épisode 5 : Tata Nano

Le cas De la Nano de Tata est délicat : dans sa version européenne (photos), elle est même attirante.
Mais dans sa version indienne, il n’y a pas un bout pour rattraper l’autre.
Trop haute, trop étroite, dotée de toutes petites roues, d’un tableau de bord à rendre dépressif un moine franciscain, la liste est longue.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, l’auto-proclamée voiture la moins chère du monde est déroutante : mal finie, mal conçue (la batterie située sous le siège conducteur, le hayon qui ne s’ouvre pas, un moteur de scooter, une pollution galopante, une carrosserie en fibre de je ne sais quoi…), elle peut en revanche s’enorgueillir d’un titre nettement moins flatteur, celui de la voiture la moins sûre au monde.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, elle a une certaine tendance à l’auto-destruction (jeu de mot) car elle prend feu sans raison et elle brûle très bien, y compris avec des passagers à bord.
Résultat, celle qui devait cartonner dans son pays d’origine, l’Inde, ne se vend en fait que très moyennement.
La version européenne, prévue dès les débuts du projet, se fait attendre.
Évidemment, il faut la remettre à niveau, voire reprendre sa conception depuis le début.
Et dans ces conditions, le titre de la voiture la moins chère du monde lui passera sous le nez, une Dacia Logan revenant moins chère à l’achat.
Et la Logan est, elle, une vraie voiture…

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