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2000 km avec la Citroën DS5 Hybrid4 (1/2)

L’automobile ne fait pas de politique.
Et pourtant, certaines voitures sont politisées de façon plus ou moins volontaire.
Le choix de la DS5 Hybrid4 par le nouveau président a ainsi été très médiatisé et a fait beaucoup parler.
Celui-ci a marqué les esprits à en juger par les nombreuses fois où l’on m’en a parlé au cours de cette semaine de test.
Citroën a réussi son placement produit et s’offre ainsi une publicité presque gratuite de premier ordre en assurant une visibilité très enviable à son nouveau porte-drapeau.
Avec ce nouveau rôle de véhicule présidentiel, la DS5 a un rang à tenir.
On s’est alors demandé ce qu’elle valait vraiment à l’épreuve de la route et d’un usage quotidien.
Sa technologie hybride diesel est-elle au point ? Son surcoût est-il justifiable ? Réponse au terme d’un essai longue distance.
Citroën DS5 Hybrid4 Essai Une voiture tout sauf normale Elle est devenu l’auto d’un président qui se veut “normal”, un adjectif qui convient peu à cette DS5 ! Entre sa motorisation inédite et son positionnement peu clair, elle ne veut pas faire comme les autres et cherche à tout prix à se faire remarquer.
Cela se vérifie dans le design, qui intègre des éléments fort peu discrets, comme les lames chromées qui partent des phares pour venir mourir dans les montants de porte à l’avant.
On se dit parfois que la DS5 aurait grandement gagné à faire plus sobre à certains endroits, en supprimant des baguettes superflues ou en revoyant certaines proportions.
Mais il faut reconnaître qu’elle en impose et que dans la majorité des cas, sa silhouette plait.
Il faut ouvrir l’oeil pour savoir que l’on est en présence d’une auto hybride.
Seuls deux monogrammes sont présents sur les portières et un petit “H” bleu fait son apparition sur le logo DS5 de la malle.
Des batteries qui réduisent le coffre En ouvrant cette dernière, on a une nouvelle preuve que ce modèle est hybride.
Le volume du coffre est en effet fortement réduit du fait de la présence des batterie.
Implantées au plus près du centre de gravité de l’auto, celles-ci ne sont pas réparties sur l’ensemble de la surface de chargement.
Ce qui fait qu’un trou assez grand est crée dans le coffre.
Heureusement Citroën a prévu un plancher modulable bien conçu.
En position haute, il permet de profiter d’une zone plane alignée avec le seuil de chargement, au demeurant assez haut.
La hauteur sous tablette est aussi plutôt faible.
On ne choisira donc pas la DS5 Hybrid4 pour faire des déménagements.
On l’appréciera plus pour son ambiance unique à bord.
Une ambiance aéronautique Une fois assis face au volant, on retrouve l’univers très aéronautique de la DS5.
Ici, il est plus aisé de se rendre compte que l’on est à bord de la version hybride.
Il suffit par exemple de regarder l’instrumentation : le compte tours a cédé sa place à un compteur “de puissance”, dont les indications sont parfois peu compréhensibles ou utiles.
Entre les sièges, la molette pour sélectionner le mode de fonctionnement du système hybride est placé à la droite du sélecteur de vitesses, qui prend la forme d’un petit joystick, agréable à manier.
Le reste ne change pas.
On retrouve les nombreuses commandes placées un peu partout : sur le volant, sur le tunnel central, au plafond… On s’y perd un peu au début mais on trouve rapidement ses marques.
L’ergonomie n’est quand même pas le point fort de la DS5.
On le vérifie à de nombreux endroits.
Même le GPS n’est toujours pas simple d’utilisation.
On apprécie en revanche l’affichage tête haute, très pratique et bien lisible.
A suivre dans la deuxième partie de cet essai, la présentation de sa motorisation hybride diesel et son évaluation sur la route.

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