Elle a été oubliée par à peu près tout le monde mais l’Alfa Romeo MiTo est toujours vivante et est même indispensable à la gamme du constructeur italien, gamme bien maigre qui ne comprend que cette citadine dite chic, la berline Giulietta et la confidentielle et éphémère 4C.
Alfa étant suspendu au bon vouloir de Sergio Marchionne, le gesticulant PDG de Fiat, pour augmenter sa gamme, la MiTo évolue donc pour le millésime 2014 histoire de rester dans la course dans le segment des citadines chics si prisé et si rémunérateur… à condition d’y vendre nombre de véhicules.
C’est justement là où ça coince pour Alfa car en 2012 sur le marché européen, l’italienne s’est écoulée à 25 265 exemplaires seulement contre 64 164 Citroën DS3 et 98 931 Audi A1, les deux plus grosses ventes du segment.
Dans le but de maintenir au moins ce niveau de ventes, Alfa dote sa MiTo du bicylindres TwinAir de la Fiat 500, ce fameux 875 cm3 dopé par un turbo et développant ici 105 ch, qui ne seront pas de trop sous le capot de la belle italienne.
Elle hébergeait déjà la version 85 ch de ce TwinAir sous son capot mais cette association n’était pas une réussite avec un moteur bruyant, vibrant et bien plus gourmand qu’annoncé.
Espérons que cette exécution plus puissante fera mieux sur ces points essentiels.
L’autre évolution marquante est l’arrivée d’une nouvelle calandre dont l’entourage est chromé et les optiques plus sombres, calandre auparavant uniquement installée sur les versions sportives Quadrifoglio Verde.
L’habitacle voit l’arrivée d’une nouvelle console centrale dotée de revêtements inédits qui recouvrent également les contre-portes et la planche de bord.
Dernière nouveauté pour l’habitacle, l’arrivée du système de navigation issu de la Fiat 500L.
Ce dispositif équipé d’un écran de 5 pouces est tactile et proposé en option à 500 €.
Les tarifs de la MiTo cru 2014 démarrent à 14 500 € en essence et 19 950 € en Diesel.
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