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« Macron: Commémorations Débarquement et Campagne Électorale »

La dernière semaine de campagne a été marquée par une forte présence de Emmanuel Macron qui a dominé l’espace médiatique, tandis que sa liste électorale fait face à une rude compétition de la part du Rassemblement national (RN) et s’approche dangereusement du Parti socialiste (PS) et de Place publique. En prétextant la commémoration du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, le président a assisté à diverses cérémonies, profitant de chaque occasion pour souligner la menace croissante de l’extrême droite et le potentiel risque de guerre en Europe. Un total de huit événements ont été prévus sur trois jours, permettant de nombreux discours largement diffusés sur les chaînes télévisées.

Dans le cadre de la stratégie déployée depuis des semaines visant à rendre le conflit en Ukraine le sujet principal de la campagne pour les élections européennes, Macron, dans un effort pour mobiliser son électorat, a invité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la cérémonie internationale qui s’est tenue jeudi à Omaha Beach, dans le Calvados. C’est un symbole fort, étant donné que la Russie n’a pas été invitée.

Le président ukrainien a côtoyé plusieurs personnalités de premier plan telles que le président américain, Joe Biden, son épouse Jill Biden, le roi d’Angleterre, Charles III, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président italien, Sergio Mattarella, entre autres. Le vendredi suivant, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé deux accords à l’Elysée, représentant 650 millions d’euros de prêts et de dons pour Kiev.

En profitant de tous les avantages possibles, le dirigeant français a saisi l’opportunité d’inviter Joe Biden, qui est lui-même en pleine campagne électorale, à prolonger son séjour en France par une visite officielle le samedi. Cette visite se terminera par un banquet d’État prestigieux à l’Élysée le soir même.

Les controverses politiques :

Cependant, c’est lorsqu’il s’est présenté dans les journaux de 20 heures de TF1 et de France 2, jeudi soir, que le dirigeant national a franchi une ligne, aux yeux des factions opposées. En effet, il avait l’intention de discuter principalement de politique internationale, mais il mentionnera également « un peu » les élections européennes, selon l’Élysée. « S’il parlait uniquement des commémorations du Débarquement et du 80e anniversaire et de leur importance dans notre histoire, évidemment, je ne verrais aucun problème.

Mais ils annoncent déjà qu’il va discuter de la situation internationale et qu’il va mentionner les élections européennes! « , s’est offusqué Raphaël Glucksmann, figure de proue du PS-Place publique, lundi, lundi.

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