La plainte pour viol et agression sexuelle portée contre Jean Lassalle, le principal candidat de l’Alliance rurale aux élections européennes, a été classée sans suite. Ceci a été confirmé par le Parquet de Bordeaux le vendredi 29 mars, comme rapporté par le journal Sud Ouest.
Selon les enquêteurs, les preuves récoltées ne soutiennent pas les accusations d’un crime pénal à l’encontre de cet homme politique. L’enquête lancée en été 2023, sur des accusations remontant à l’année 2010, n’a pas abouti. La plaignante de 45 ans disait avoir été agressée dans un hôtel de Bordeaux pendant la campagne pour les élections régionales de 2010. À cette époque, Jean Lassalle, qui avait 68 ans, était le candidat principal du MoDem en Aquitaine. Il avait été interrogé en novembre sans être placé en garde à vue.
Jean Lassalle, un homme politique bien connu de la région des Pyrénées, a passé vingt ans à l’Assemblée nationale, représentant d’abord l’Union pour la démocratie française (UDF), puis le Mouvement démocrate (MoDem) et enfin son propre mouvement, Résistons !. Il a également occupé le poste de maire pendant quarante ans à Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantiques, étant une figure emblématique du monde rural. Ce candidat à deux reprises aux élections présidentielles n’avait pas postulé pour les dernières élections législatives, évoquant des raisons médicales.
En 2003, ce député béarnais atypique s’est forgé une réputation en chantant à tue-tête l’hymne béarnais, Aqueros mountagnos, dans l’Hémicycle. En 2006, il a décidé de faire la grève de la faim pendant trente-neuf jours à l’Assemblée nationale, dans une lutte très médiatisée contre le déplacement de l’usine Toyal, basée au Japon, sur son territoire. Lors des élections européennes, il est prévu qu’il mène la liste de l’Alliance rurale, en compagnie du président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen.
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