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13 avril 2024 5 h 09 min

Assaillant de meurtre à Bordeaux identifié

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L’individu qui a attaqué au couteau et tué un homme et en a blessé un autre à Bordeaux mercredi a été officiellement reconnu comme un Afghan de 25 ans, révélé par le parquet le vendredi 12 avril. Les registres d’EURODAC, une base de données européenne contenant les empreintes digitales des requérants d’asile, ont confirmé qu’il était un demandeur d’asile afghan répertorié en Europe.

Né le 5 novembre 1998 à Ghazni, en Afghanistan, Ahmad Saboor Hamraz avait reçu le statut de réfugié de l’Ofpra en septembre 2021, suite à une première demande d’asile déposée en Grèce en février 2019.

Selon l’enquête, Hamraz a poignardé les deux victimes, originaires d’Algérie, mercredi soir, après les avoir critiqués pour avoir consommé de l’alcool pendant l’Aïd, une célébration marquant la fin du ramadan pour les musulmans pratiquants. Cette information a été communiquée jeudi par la procureure de la République à Bordeaux, Frédérique Porterie.

Le parquet a indiqué que les tests toxicologiques ont révélé que l’agresseur n’était ni sous l’influence du cannabis ni sous alcool lors de l’acte criminel. Une fouille de son logement, un appartement de 22 mètres carrés « propre et meublé de façon simple », a révélé une médaille de boxe, deux exemplaires du Coran, un tapis de prière et un téléphone dont les enquêteurs analyseront le contenu.

Une évaluation complète de la situation est à venir.

Dans le contexte de cette situation, nous maintenons une communication constante avec le Parquet national antiterroriste », a déclaré le magistrat. Lors d’une conférence de presse jeudi dernier, elle a assuré qu’il n’y avait « aucun signe » d’une potentielle attaque terroriste. Les deux personnes affectées par cet incident sont respectivement âgées de 26 ans pour le blessé et 37 ans pour la victime décédée.
Il y a deux enquêtes en cours : une pour « homicide » et « tentative d’homicide », et une autre, confiée à l’IGPN, concernant le tir de l’officier de police. Le procureur envisage de le juger en état de légitime défense, à la lumière des premières informations recueillies.
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