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Essai Honda DN01 : changez votre façon de penser

Ô je vous entends déjà, je vous vois déjà me jeter des cailloux : “comment un gars qui roule en vieille BMW agée de 20 ans, appréciant les gros bicylindres italiens peut aller faire un tour en DN01 ?” L’ouverture d’esprit mesdames et messieurs.
La DN01 a ses adorateurs et ses détracteurs.

Elle fait tourner les têtes, attirent mille questions et pose un véritable débat.
Alors pour en parler, faut rouler ! Hop, hop, hop.
Avant de partir Mr Honda m’explique la boîte de vitesses, pas compliquée pour deux sous la leçon dure 30 secondes.
Et c’est parti, le bicylindre de 60 ch repris de la Transalp et Deauville bouge la moto et ses 270 kg sans soucis.
Pour la transmission, on a le choix entre trois modes : automatique, sport et séquentiel.
Soyons clair, le mode automatique est bon pour laisser la mécanique chauffer et le mode séquentiel pour tirer un peu les rapports sur routes de montagne.
PUBLICITÉPUBLICITÉLe mode le plus pertinent est le mode sport : il permet de vives accélérations (limite meilleur qu’un Tmax et bien meilleur sur 100 m départ arrêté qu’une moto normale).

Il hausse le régime auquel la transmission automatique passe le rapport supérieur et apporte un réel caractère au moteur.
Sur route, la DN01 fait preuve d’un très bon comportement, le triangle court entre guidon – selle – reposes pieds fait qu’on se sent vite à l’aise à bord.
A ceux qui disent que la DN01 fait mal au dos, c’est parce qu’ils n’ont pas l’habitude de rouler dans une position type custom.
Il faut vraiment se laisser aller et se caler le dos sur le bourrelet de la selle.
Ainsi la position est relax et vous donne un air “je m’en fous mais je gazz !”Seul bémol, les marches pieds qui frottent un peu trop rapidement en virage et qui gênent un peu le plaisir.
Car la partie cycle bien équilibrée et suspendue invite à aucune retenue de la part du pilote.
Au moment de s’arrêter, on est vite assailli par les badauds “wahou c’est quoi ? c’est de qui ?….
” C’est vrai qu’elle est attachante avec sa bouille particulière, son bouilleur correct et sa transmission intelligente.
Plus on roule plus on l’aime.
Alors à celui qui cherche un engin urbain mais qui roule un peu le week end, c’est la moto idéale.
Pas plus cher qu’un gros scoot mais mille fois plus originale, c’est l’assurance de posséder un engin rare et exceptionnel.
Car c’est peut-être là sa plus grande force : flatter son propriétaire qui possédera avec elle l’engin qui fait tourner les têtes, et pour l’égo d’un motard ça n’a pas de prix……Honda DN01

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