En catimini, Voxan s’est éteinte hier : la vente aux enchères des biens de l’entreprise s’est déroulée comme prévu.
Badauds, curieux, pasionnés et autres acheteurs s’étaient donné rendez-vous.
« Cela fait plusieurs jours que j’étudie cette liste de long en large », confie Sébastien, qui a fait le déplacement depuis la Saône-et-Loire.
Son objectif ? Acheter le maximum de pièces… et des motos, si possible.
Un souhait qui se réalise.
Le dernier coup de marteau de Me Vassy, pour un ensemble important de pièces, est pour lui.
« Adjugé à 4.
200 € ».
Demi-sourire.
« J’aurais préféré ne rien avoir à acheter, et que l’usine Voxan reste… »Tandis que l’outil de production est en vente, Philippe Aller patiente.
Il convoite le lot n°38, avec, 21 motos semi-finies et des pièces pour les V10.
« Cela nous intéresse vraiment, admet le président du Voxan club de France.
Nous avons fait un appel aux dons au sein de l’association.
Avec les fonds récoltés, nous allons essayer de nous positionner ».
Les enchères débutent à 20.
000€ Les mains se lèvent, les prix s’envolent… jusqu’à 46.
000 €.
« Adjugé ».
Les acheteurs se mettent à applaudir.
« C’est le club qui l’a eu, confirme un motard.
C’est impeccable, on va pouvoir rouler encore ! » Philippe Aller, visiblement très ému, déclare : « Quelque part, j’ai participé au démantèlement de l’entreprise.
Mais les pièces vont nous servir, afin de continuer à faire tourner les Voxan »…Mais d’autres lots sont encore à vendre : celui des pièces détachées neuves part à 70.
000 €, les motos du parc presse, et du service recherche et développement, se vendent jusqu’à 12.
000 € chacune.
Les sourires des uns contrastent avec les déceptions des autres.
« Non, je ne peux pas suivre », regrette un motard, en laissant ses rêves s’évaporer.
A midi, c’est fini.
Voxan est bien morte ou presque…Source Lamontagne
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