Le custom-bike de Jean-Baptiste Robilliard est défini par son auteur comme un muscle–bike, à la muance près que ce concept est une moto hybride associant deux sources d’énergie distinctes (moteurs thermique + électrique) pour se mouvoir en mélangeant quelque peu les genres.
Avec cette position de conduite improbable, une fourche démesurée à parallélogramme et un angle de chasse à faire pâlir la Captain America de Peter Fonda, elle mélange pourtant les codes du custom et avec ceux du cruiser.
Le mono-bras (intégrant la transmission secondaire par arbre) pourvu d’un combiné déporté valorise l’aubage de la turbine de réacteur faisant office de roue arrière.
On retrouve l’élément circulaire avec l’imposant système KERS (Kinetic Energy Recovery System, abandonné depuis en Formule 1), principe récupérant l’énergie du freinage en la restituant en propulsion.
Custom bike hybride de J-B RobilliardCet appoint d’énergie réduit celle dépensée par un probable big V-Twin refroidi par air, enserré dans un superbe cadre à double berceaux constitués d’impressionnants longerons en aluminium.
Noter que le design imite aussi les boîtes séparées (entraînement par courroie ou chaîne entre le moteur et la transmission primaire), caractéristiques d’un célèbre constructeur de Milwaukee, pour intégrer le KERS.
L’immense simple disque avant périmétrique (avec étrier fixé par l’intérieur) rassure, moins que son homologue arrière (classique) toujours bien dimensionné sur ce type de machine.
Le mode de fixation de ce dernier à la jante (ainsi que celui de l’étrier par l’extérieur) paraît moins évident.
En revanche, les repose-pieds pour le moins agressifs semblent empruntés au char de Kirk Douglas dans Spartacus, sinon adaptés aux poursuivants de Mel Gibson dans Mad Max…Source : jeanbaptisterobilliard.
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